Après son éviction du gouvernement, il exprime ses réserves envers le pouvoir gaulliste, en particulier lors du référendum de 1969, contribuant ainsi au départ du général de Gaulle. Une visite de Valéry Giscard d'Estaing au Vatican, où l'accueil du pape Paul VI est particulièrement froid, met en crise la relation avec le Saint-Siège, et l'ambassadeur de France près le Saint-Siège, Gérard Amanrich, est limogé. Partisan du bicamérisme, il est en particulier opposé à la perte du pouvoir législatif du Sénat. 30. 38. 9. C'est sous l’impulsion du président de la République que le gouvernement suspend, en juillet 1974, l'immigration des travailleurs et des familles désireuses de rejoindre un de leurs membres en France, à l'exception des ressortissants de la Communauté européenne[95]. Sa candidature avait notamment reçu le soutien de Jean d'Ormesson et d'Hélène Carrère d'Encausse. Par la suite, il est réélu à l’Assemblée nationale et accède à la présidence du conseil régional d'Auvergne. Le 25 avril, à Zollhaus, son char, ayant reçu un Panzerfaust, a continué à tirer au canon malgré la violence de l'explosion […]. François Sureau Candidat à l'élection présidentielle de 1974, il élimine au premier tour le gaulliste Jacques Chaban-Delmas et l'emporte face au représentant de l'Union de la gauche, François Mitterrand, à l’issue d'un second tour marqué par une participation record dans l’histoire de France. 28. Peu avant le second tour, Le Canard enchaîné publie des documents indiquant que le ministre du Budget, Maurice Papon, a été responsable de la déportation de Juifs sous le régime de Vichy. Ses débuts en politique ont pour toile de fond la concurrence pour la présidence du Conseil entre le radical Pierre Mendès France et le modéré Antoine Pinay, ainsi que l’opposition au sein du Parti radical entre le premier et Edgar Faure . Le 3 janvier 1949, il intègre l’ENA. nécessaire]. La Citroën CX Prestige, commandée quelques mois après la 604, ne lui conviendra pas malgré des ajustements réalisés sur le pavillon par la marque. Contrairement aux autres secrétaires d'État, il intervient régulièrement en Conseil des ministres, au motif que ses fonctions gouvernementales touchent de nombreux domaines[b 2]. Valéry Giscard d'Estaing est mort des suites du coronavirus à l'âge de 94 ans, ce mercredi. Valéry Giscard d'Estaing est un partisan du train à grande vitesse (TGV) et de l’énergie nucléaire, qu’il développe sous sa présidence. Rapidement après son ascension à la présidence de la République, Valéry Giscard d'Estaing met en œuvre d'importantes réformes législatives, avec pour objectif d'adapter la législation à l'évolution des mœurs et des réalités sociales, bien qu'une partie de son électorat y soit défavorable[b 5]. Une minute de silence est observée à l'Assemblée nationale et au Sénat[252]. En 2003, Valéry Giscard d’Estaing propose la Constitution européenne, à laquelle la France dit « non » lors d’un référendum. La politique d'austérité du gouvernement Barre est menacée par le deuxième choc pétrolier, qui se traduit par la multiplication du prix du pétrole par 2,7 entre 1978 et 1981. Lors de la formation du gouvernement de Jacques Chirac dans le cadre de la première cohabitation en 1986, Valéry Giscard d'Estaing demande à obtenir le ministère de l'Économie et des Finances mais le nouveau Premier ministre refuse et lui propose le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Justice, des offres que Valéry Giscard d’Estaing décline[180],[187]. Dans ce système politique où le président de la République a habituellement un rôle actif, compte tenu du caractère dualiste du régime parlementaire, il y a cohabitation lorsque les deux têtes de l'exécutif, président et gou… La tactique suicidaire du PCF d'un côté et l'existence d'une fracture à droite, c'était une configuration de rêve. Cette politique budgétaire permet à la France de rembourser aux États-Unis le reliquat de la dette contractée pendant la Seconde Guerre mondiale, à savoir 293 millions de dollars ; à cet effet, une rencontre dans le Bureau ovale de la Maison-Blanche est organisée entre Valéry Giscard d'Estaing et le président américain, John Fitzgerald Kennedy, le 24 juillet 1962[49]. Ce n'est qu'un barreau de son échelle que l'UDR vient de scier sous son pied », « l'abandon de l'équilibre du budget et de la balance des comptes qui avaient été rétablis et organisés de 1963 à 1965 sous l'autorité du chef de l'État », « le flottement des monnaies a constitué le moindre mal », « De ce jour, date une ère nouvelle de la politique française. Maurizio Serra 35. fauteuil vacant J'étais crédité de 60 % de bonnes opinions et puis tout à coup une tornade s'est levée. C'est à plus d’un titre votre cas », « programmation de concerts, de rencontres et de conférences », « faire une place pour [s]es archives personnelles de président de la Convention européenne ». Fait unique, il pose également aux côtés de sa fille Jacinte, âgée de 13 ans, sur une affiche électorale étant considérée comme une réussite[69]. Le 21 mai, après un entretien d'une heure avec François Mitterrand, il quitte à pied le palais de l'Élysée, applaudi par ses partisans et hué par des militants socialistes[69],[169]. Ils critiquent également une circulaire rendant plus difficile l'inscription des étudiants étrangers dans les universités françaises. Durant la présidence de Georges Pompidou, de 1969 à 1974, il occupe à nouveau la fonction de ministre de l'Économie et des Finances. Devant la nécessité d'économiser l'énergie, le gouvernement restaure, à partir de l’année 1976, l'ancien changement d'heure pendant les mois d'été, permettant une économie d'électricité sur l'éclairage du soir[125]. À cette occasion, il émet des réserves quant à la politique économique, sociale et européenne menée par le pouvoir gaulliste, et expose une vision plus libérale des institutions. Obtenez la meilleure Même après son mandat, Valéry Giscard d'Estaing continuera d'être fidèle à la marque au Lion. De nombreuses personnalités politiques lui rendent rapidement hommage[249],[250]. Dans l'entre-deux tours des élections législatives, conformément à un accord conclu l'année précédente, en cas d'absence de candidat unique de la majorité, le candidat de droite le moins bien placé dans une circonscription se retire en faveur de celui arrivé en tête[b 7]. Le 10 janvier 1967, il lance la campagne de la FNRI en vue des élections législatives de mars suivant. Pour autant, l'ex-président ne s'est jamais montré favorable à un accroissement effréné de la richesse des plus aisés. À l'occasion du congrès fondateur de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), en octobre 2012, il « souhaite bonne chance » au nouveau parti de centre droit[233]. Le début de son septennat se fait donc en Citroën DS, et il reprend parfois les deux Citroën SM découvrables commandées par Georges Pompidou, son prédécesseur. Dominique Fernandez Il met également fin à la censure politique ou économique dans le cinéma français[81]. Cette décision affecte directement la popularité du président et, plus encore, celle du Premier ministre. Pierre Rosenberg Sur les conseils de Michel Poniatowski, le chef de l’État sortant — qui a seulement 55 ans, soit beaucoup moins que ses prédécesseurs à la fin de leur présidence — se retire alors de la vie publique, son ami de longue date lui suggérant l’idée qu’il pourrait être un recours en cas de crise nationale provoquée par la gestion de la gauche, à l’image d’un Raymond Poincaré rappelé à la tête du gouvernement peu après son départ de l’Élysée[c 1]. Créée le 19 septembre 2011, la Fondation Valéry-Giscard-d'Estaing est reconnue d’utilité publique le 16 mars 2012. Néanmoins, le président français est personnellement pour joindre le boycott des Jeux olympiques d'été de 1980 à Moscou, un enjeu qui divise la classe politique et les athlètes, mais laisse la décision au Comité national olympique et sportif français, qui décide de la participation de la France, sous emblème neutre, sans drapeau ou hymne français[128],[129]. De 1997 à 2004, il est également président du Conseil des communes et régions d'Europe (CCRE)[226]. Jean Bernard Il lance les études pour la création du Minitel, qui sera diffusé à partir de 1982 par les PTT et atteindra le million de boitiers vendus en 1985, porté par les messageries roses, qui représenteront 50 % des appels en 1990[121]. L'historien et politologue Patrick Weil, spécialiste des questions d'immigration et de citoyenneté, révèle en 2015 que Valéry Giscard d'Estaing, devant l'échec de la politique d'aides financières au retour, prône une politique de retour forcé[104]. Il souhaite dans un premier temps approfondir les institutions communautaires. Le gouvernement Chirac est remanié dès le 9 juin, avec la nomination des secrétaires d'État et la démission du ministre des Réformes, Jean-Jacques Servan-Schreiber, qui protestait contre le début de la huitième campagne française d'essais nucléaires. Le 27 janvier 1978, alors que les sondages prédisent une victoire de la gauche aux élections législatives à venir, Valéry Giscard d'Estaing prononce un discours, à Verdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire), dans lequel il appelle les Français à faire « le bon choix pour la France » et les met en garde contre les blocages politiques et les conséquences économiques (hausse du chômage, aggravation du déficit budgétaire, baisse de la valeur de la monnaie) que provoquerait une victoire de la gauche aux élections législatives du mois de mars[152],[153],[154]. En vue des élections européennes de 1999, il refuse de se présenter et s'inquiète de la multiplication des listes au centre et à droite : il s'oppose ainsi à la constitution d’une liste UDF menée par François Bayrou et apporte son soutien à une liste d'union menée par le président du RPR, Philippe Séguin[209],[215]. En 1959, Valéry Giscard d'Estaing avait déjà été battu dans cette commune par Gabriel Montpied, maire socialiste depuis 1944[201]. Cette fondation vise également à participer à l'accroissement de la « conscience européenne »[335]. Au début de sa présidence, sur les conseils notamment de Jacques Chirac, il accepte la mise en place de plusieurs mesures de relance[111]. Dans l'informatique, il décide l'abandon du plan Calcul et d'Unidata, préférant fusionner sa branche française, la Compagnie internationale pour l'informatique (CII), avec l'américain Honeywell, ce qui entraîne la fermeture de l'usine CII de Toulouse (1 800 emplois), tandis qu'est arrêté le réseau Cyclades, dont la technologie sera popularisée par Internet[120]. Les élections municipales de 1977 constituent également un succès pour l'opposition de gauche, qui prend le contrôle de 155 villes de plus de 30 000 habitants, soit 57 de plus qu'auparavant. Sa campagne, la fin des Trente Glorieuses, l'attitude de Jacques Chirac et la large préférence pour François Mitterrand des électeurs de 18 à 21 ans — à qui Valéry Giscard d'Estaing a donné le droit de vote — semblent avoir été déterminants dans sa défaite[b 10],[172]. En France, la cohabitation est un phénomène institutionnel qui s'est présenté à trois reprises sous la Ve République. 12. Il fait enfin publier, en 2014, Europa, la dernière chance de l'Europe[296]. Plus tard, il estime souhaitable que « la communauté nationale française et son législateur se saisissent le moment venu de ce problème ». En parallèle, il fonde et préside les Républicains indépendants, qui constituent la deuxième composante de la majorité de droite. En raison du chômage ? Il est en effet longtemps partisan de l'Algérie française et des liens entre lui et l'Organisation de l'armée secrète (OAS) sont régulièrement évoqués[45]. Le nouveau parti présente 405 candidats pour 491 circonscriptions. À son arrivée à la tête du pays, Valéry Giscard d'Estaing affiche sa volonté de prendre acte du processus de mondialisation et de conduire une diplomatie multipolaire[126]. Ce texte renforce les conditions d'entrée sur le territoire français, permet l'éloignement des immigrés en situation irrégulière et leur détention dans un établissement pénitentiaire pendant un délai pouvant aller jusqu'à sept jours s'ils ne peuvent quitter immédiatement le territoire. Lors du scrutin de 1997, il est pour la première fois contraint à un second tour : ses difficultés s’expliquent principalement par la bonne performance de la gauche plurielle au niveau national, par la candidature de son ancien allié Serge Teillot — qui a obtenu 11 % après avoir fait campagne pour le « rajeunissement » — et par sa longévité en politique[202],[203]. Pendant cette période, il fait voter la loi du 3 janvier 1973 sur la Banque de France[58], qui limite le financement de l'État par la banque centrale ; cette loi sera vivement critiquée par la suite par les souverainistes[59],[60]. Le 6 décembre 1978, celui-ci, hospitalisé à la suite d'un grave accident de voiture, signe l'appel de Cochin, sur les conseils de Marie-France Garaud et Pierre Juillet, dont il se séparera après cet épisode. La passion de Valéry Giscard d'Estaing pour la chasse et l’accordéon ainsi que les relations franco-africaines inspirent plusieurs chansonniers et chanteurs adoptant un texte satirique voire contestataire tels que (outre les déjà cités Laffaille et Le Luron) Gérard La Viny, Tchibanga avec Giscard Bongo, Michel Adélaïde, Sophie Darel, Michel Polnareff ou encore Jean-Patrick Capdevielle[340],[344]. Au tournant de la décennie 1980-1990, après le deuxième échec de Jacques Chirac dans la course à l’Élysée et malgré les divisions centristes, l'ancien Président — qui propose l'idée d'une fusion du RPR et de l'UDF — est largement pressenti pour représenter la droite à l'élection présidentielle de 1995[c 1]. De la tirade sur le « monopole du cœur » adressée à François Mitterrand à son fameux « au revoir » de fin de mandat, VGE dans toute sa splendeur télévisuelle. En 1992, après que l’ancien Président a formé une nouvelle génération de militants, le conseil général du Puy-de-Dôme passe également à droite[201]. Le 26 avril 1981, Valéry Giscard d’Estaing arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle avec 28,3 % des voix, devant François Mitterrand (25,8 %) et Jacques Chirac (18,0 %). Mais pour remplacer la DS à la vie quotidienne, c'est logiquement une Citroën CX qui est envisagée. Valéry Giscard d'Estaing conserve ses fonctions de ministre de l'Économie et des Finances dans les trois gouvernements Messmer, gagnant même le titre de ministre d'État le 1er mars 1974. Valéry Giscard d'Estaing bénéficie alors d'une délégation de signature[19] et conseille à Edgar Faure, à la fin de l’année 1955, une décision qui déclenche l’exclusion — attendue — de celui-ci du Parti radical : la dissolution de l'Assemblée nationale, afin de prendre de court Mendès France, qui vient de reconquérir le Parti radical à l’issue d'un congrès extraordinaire[19],[36]. Il est également le président ayant vécu le plus longtemps après son mandat (39 ans, 6 mois et 11 jours), là encore devant Émile Loubet. J'étais crédité de 60 % de bonnes opinions et puis tout à coup une tornade s'est levée. Le 17 décembre 1952, il l'épouse à la mairie du 8e arrondissement de Paris, avec pour témoin de mariage la maréchale de Lattre de Tassigny[4]. Durant sa présidence, l'humoriste Thierry Le Luron, parfois interrogé par Pierre Desproges, imite et raille Valéry Giscard d'Estaing sur sa façon de parler et sur sa communication (dîners chez des Français, entretiens au coin du feu[343]). En septembre 2020, de son vivant, sept lieux publics sont baptisés de son nom[360]. Le parti ne compte alors plus que 66 députés (presque deux fois moins qu’en 1978-1981), n’a pas de dirigeant naturel (son président, Jean Lecanuet, peine à s'imposer, tandis que Raymond Barre reste impopulaire) et ses différentes composantes (Parti républicain, Centre des démocrates sociaux, Parti radical) sont tentées de reprendre leur indépendance[177]. Les activités de production d'uranium en France et à l'étranger du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) sont regroupées dans une Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA) et le Département de contrôle des risques du CEA fusionne avec le Service central de sûreté des installations nucléaires (SCSIN) dans ce qui deviendra l'Institut de protection et de sûreté nucléaire (IPSN)[118]. En 1977, Gilbert Laffaille compose sur ce thème une chanson satirique, Le Président et l'Éléphant[340]. Erik Orsenna Claude Lévi-Strauss Aux élections régionales de 1998, la droite parlementaire se divise dans l’Allier et totalise 40 % au niveau régional, un siège seulement devant la gauche : l’ancien chef de l’État parvient ainsi à conserver sa fonction après avoir obtenu au troisième tour de scrutin le soutien de 22 conseillers régionaux (contre 25 bulletins blancs ou nuls, dont ceux du Front national), ce qui lui permettra d’enjamber « le siècle, mais aussi le millénaire », selon ses propres termes, et de mener à bien son projet phare, Vulcania[221],[222]. En compagnie du président de la République de Pologne, Lech Kaczyński, en 2006. En 1976, après la démission de Jacques Chirac, il nomme à la fonction de Premier ministre l’économiste Raymond Barre, qui mène jusqu'à la fin de son septennat une politique de rigueur très impopulaire. Il entre alors au Parlement européen et démissionne de l'Assemblée nationale. Toutes les sessions de travail de la Commission sont ouvertes et retransmises par les moyens audiovisuels[b 10]. Jean-Marie Lustiger Le nouveau président s'entoure d'un cabinet plus resserré que ceux de ses prédécesseurs, avec Claude Pierre-Brossolette comme secrétaire général de l'Élysée, fonction qui sera ensuite assurée par Jean François-Poncet, de 1976 à 1978, et par Jacques Wahl, de 1978 à 1981[b 5]. La famille Giscard d'Estaing a relevé, en même temps que le nom (en 1922 et 1923[s]), les armes d'Estaing, d’azur à trois fleurs de lis d'or, au chef du même[4],[346]. À partir de mai 2017, après l’élection d’Emmanuel Macron, il n'est plus le détenteur du record du plus jeune président au moment de son investiture sous la Cinquième République[241]. 25. Mais ceux-ci se divisent et ne parviennent pas à présenter une liste aux élections européennes de 1989, lors desquelles la liste conduite par Valéry Giscard d'Estaing arrive largement en tête, ce qui renforce sa position de chef de l'opposition parlementaire. Son score, supérieur à celui qu’il avait obtenu en 1968 (61 %), constitue un record dans son parcours politique pour une élection législative. En tant que chef de l'État, Valéry Giscard d'Estaing choisit comme emblème personnel un faisceau de licteur entouré d'une couronne de lauriers[347],[348]. Le calendrier des ventes de mai à juillet, Politique de confidentialité et de protection des données personnelles, Conditions Générales d'Utilisation de la Cote Argus®, Conditions Générales de Vente de la Cote Argus®. Au cours de l’année 1994, l’institut Sofres teste sa candidature au premier tour en l’absence d’union à droite : il est crédité au maximum de 10 % d'intentions de vote, contre en moyenne 28 % pour Édouard Balladur et 15 % pour Jacques Chirac[196]. Le 19 janvier 1974, Valéry Giscard d'Estaing annonce la sortie de la France du Serpent monétaire européen, laissant ainsi le franc fluctuer en fonction de l'offre et de la demande, ce qui va renforcer l'inflation[b 4]. Dans les années 2000, il milite contre le développement de l’énergie éolienne. Mais celles-ci se révèlent relativement inefficaces, ce que soulignera la gauche lors de la campagne présidentielle de 1981[264]. La 604 a déjà une image de "voiture de patron", mais elle devient aussi une voiture présidentielle. En octobre 1981, il prend une première position publique depuis son départ de l’Élysée avec la publication d'un communiqué au sujet de la dévaluation du franc décidée par le gouvernement socialiste[176]. En 2011, sort le roman Mathilda, qui retrace le destin tragique de Mathilda Schloss, une Allemande vivant en Namibie[309]. Cet épisode fait prendre conscience à Valéry Giscard d'Estaing qu'il s'est aliéné une partie de l'électorat catholique[84]. L'explication vient d'un accident de voiture duquel VGE serait sorti indemne, et dont la plaque commençait par ces chiffres. Valéry Giscard d'Estaing intensifie le programme de développement de l'énergie nucléaire civile engagé par ses deux prédécesseurs directs à l’Élysée[k]. Comme pour les archives des présidents de la République antérieures à 2008, la communication est restreinte durant 60 ans. A l'époque, elle avait un peu plus de 88 000 km et s'est échangée pour 37 741 €. Le 6 août suivant, il décide de ne plus autoriser à l'emplacement des anciennes halles de Paris la construction d'un centre de commerce international et de le remplacer par un espace vert[82]. Le 16 juillet, un secrétaire d'État à la Condition féminine est créé et confié à la journaliste Françoise Giroud. En décembre 1971, un accord est conclu avec Nixon sur de nouvelles parités entre les principales monnaies. La loi Veil du 17 janvier 1975 rencontre une forte opposition, notamment de la part de la droite, et est finalement adoptée grâce au vote des députés de gauche et du centre. En 1977, il fait restreindre le droit au regroupement familial, qui avait été autorisé sous conditions l’année précédente ; mais le Conseil d'État casse le décret du gouvernement, érigeant en principe général du droit le « droit de mener une vie familiale normale »[268]. Jacques Chirac, qui a créé trois mois auparavant le Rassemblement pour la République (RPR), est élu maire de Paris contre Michel d'Ornano, soutenu par les giscardiens, ce qui accentue les tensions à droite[150]. Alors que la FNRI se prononce pour la liberté de vote, Valéry Giscard d'Estaing annonce, le 14 avril 1969, qu'il « n'approuvera pas » le référendum. Un sondage publié le mois précédent dans Le Point le donne vainqueur avec 57 % des voix face à Michel Rocard et 61 % face à François Mitterrand[157]. Le président français s'implique également dans le lancement de projets industriels tels que l'Agence spatiale européenne[126]. Simone Veil est ensuite élue présidente du Parlement européen, malgré l'opposition des députés européens français issus du RPR, qui présentent un candidat contre elle[b 9]. Le 23 mars 1979, à Paris, ce sont 60 000 personnes qui manifestent selon la police, plusieurs centaines de milliers d’après la CGT[115]. 7. En 1999-2000, il apparaît comme le principal partisan de cette mesure ; longtemps hostile à ce changement en arguant d’un risque de « présidentialisation » du régime, Jacques Chirac s'y rallie finalement et organise un référendum constitutionnel qui se solde par une large victoire du « oui »[208]. La loi « sécurité et liberté », adoptée trois mois avant l'élection présidentielle de 1981 et qualifiée de liberticide par la gauche, accroît la répression à l'égard des délinquants. Et particulièrement ceux qui l’ont servie. Son père, Edmond Giscard (1894-1982), devenu Giscard d'Estaing en juin 1922[e], est inspecteur des Finances, économiste, membre de l'Institut de France et grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur. Les archives de la présidence de Valéry Giscard d'Estaing (archives du secrétariat particulier, des collaborateurs du président et des services de l'Élysée comme le service photographique et le service du protocole) sont conservées aux Archives nationales, dans la série 5/AG(3)[366]. Tête de liste RPR-UDF, Valéry Giscard d'Estaing est élu avec deux autres colistiers, Après un premier décret en 1922, René Giscard (frère aîné d'Edmond et oncle du président Giscard d'Estaing) a demandé et obtenu une seconde décision, l'année suivante, étendant en sa faveur l'autorisation d', « L'invitation faite à Valéry Giscard d'Estaing [pour prendre possession de sa stalle] s'est perdue pendant des mois dans la pile de « lettres de fous » reçues à l'Élysée », « le président s'est senti obligé de venir ». Plus tard à Paris, il est élève au lycée Janson-de-Sailly et au lycée Louis-le-Grand, pendant l'Occupation.