Les chiffres correspondent aux populations des seules communes, et non à celles des unités urbaines ou des aires urbaines. Et sur les terres de l’ex-député, Gilbert Collard, le RN peut croire en ses chances à Vauvert et Saint-Gilles, ce sera bien plus difficile à Aigues-Mortes. Deux autres communes françaises (Mamoudzou et Koungou à Mayotte) étaient peuplées de plus de 30 000 habitants en 2017. Si Nice paraît quasiment acquise à Christian Estrosi, à en croire les sondages, sa petite voisine semble accessible. Les équipes de Marine Le Pen ont donc identifié les cantons qui pourraient basculer lors des élections départementales. Elle ne répertorie que les villes de plus de 3500 habitants. Aux Européennes, Jordan Bardella a attiré 37% des suffrages. Cette commune de 5 000 habitants est aujourd’hui dans le viseur du RN, sans doute la plus accessible. La liste des communes de France les plus peuplées présente les communes françaises ayant au moins 30 000 habitants classées par leur nombre d’habitants selon les chiffres de population municipale au 1er janvier 2017 indiqués par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) fin 2019. Lui qui a été pendant 18 ans député du Vaucluse devrait faciliter les alliances dans le sud-est. Selon le décompte de l’Opinion effectué à partir des données départementales, le parti sera présent dans moins de 400 villes en France. - Le Front national peut aussi compter sur Marie-Claude Bompard, réélue à Bollène (Vaucluse) avec 55,35% des voix, après la réélection au premier tour de son mari Jacques Bompard à Orange il y a une semaine avec 59,82% des suffrages. Dans l’Hérault, Frontignan fait partie des villes les plus favorables au RN. Elle y avait décroché, en 2017, quatre sièges de députés, précisément dans le bassin minier. Son objectif : décrocher au moins une région en 2021 à la veille de l’élection présidentielle. A Orange, le maire est toujours réélu, c'est quand même un signe de satisfaction ! Le parti vise surtout les communes de Lens, Bruay-la-Buissière, Wingles, Carvin, Grenay, Mazingarbe, Beuvry et Noyelles-Godault (où la mère de Steeve Briois sera candidate). Le parti d'extrême droite l'emporte à Béziers avec Robert Ménard, à Fréjus, Villers-Cotterêts (Aisne), Le Pontet (Vaucluse), Beaucaire (Gard), le Luc (Var), Hayange (Moselle), Cogolin (Var), Mantes-la-Ville (Yvelines) et dans le 7e secteur de Marseille. Méthodologie : cette carte réalisée par France Inter a été établie grâce à des échanges avec les cadres locaux du RN et en fonction des résultats des dernières élections (2014, 2015, 2017 et 2019). "Des élus avec qui on a un bon contact et qui ne sont pas sectaires" résume un conseiller du RN. La droite n’avait déjà pas réussi à se qualifier pour le second tour en 2014. Mais pour briser le "plafond de verre" à l’échelle régionale, il faut déjà le briser "à l’échelle cantonale". Si l'on ajoute aux villes du FN celles dirigées par la Ligue du Sud, l'extrême droite contrôle 14 mairies. Le candidat du Front national David Rachline, 26 ans, obtient 45,55% des suffrages face à deux listes de droite au second tour des municipales. Les données des enquêtes de recensement issues de la nouvelle méthode de recensement mis en œuvre depuis 2004 ne sont pas comparables avec les données du dernier recensement exhaustif de 1999, en raison même du changement de méthode[2]. Cet article concerne les communes des 96 départements métropolitains, de 4 des 5 départements et régions d'outre-mer actuels, de Saint-Pierre-et-Miquelon et des deux anciennes communes de Guadeloupe érigées en collectivité d'outre-mer en 2007 (Saint-Martin et Saint-Barthélemy), pour lesquels les dates de recensement sont comparables. Située dans la banlieue de Valenciennes, elle a toujours été aux mains du PCF puis du PS. "En duel, ce sera impossible, mais grâce à une quadrangulaire, on peut s’en sortir", analyse déjà un cadre local. C'est ça la démocratie et pas celle qui est décrètée, mais non vérifiée !!! Stéphane Ravier paraît bien installé dans le 7e secteur, il fonde beaucoup d’espoirs dans les 5e, 6e et 8e secteurs. "Mais, là, on part d’assez loin" avoue un élu local. - Camaret-sur-Aigues (Vaucluse) : la liste d'extrême droite de Philippe de Beauregard, soutenue par le FN, a remporté dimanche l'élection municipale à Camaret-sur-Aigues, commune du Vaucluse de plus de 4.500 habitants, avec 36,31% des voix, selon des résultats officiels. Municipales : les 50 communes où le Rassemblement ... Aux municipales, les marcheurs ont tendance à exagérer ... Municipales : enquête sur les zones blanches du ... Recevez du lundi au vendredi à 12h une sélection toute fraîche à lire ou à écouter. Aux Européennes, le mois dernier, la droite n’a rassemblé que 7% des voix, contre 30% pour le RN. Cette méthode a fait l’objet d’une présentation à la Commission nationale d'évaluation du recensement[3]. Lors des municipales de 2014, le socialiste Sylvain Robert l’a emporté avec 42% des voix, contre 24% pour la liste FN au second tour, en triangulaire. Cinquième ville du Pas-de-Calais, Lens est situé au cœur du bassin minier, fief du Rassemblement national. Pour réaliser ce défi, Louis Aliot a pris ses distances avec les instances dirigeantes du parti : il est de moins en moins présent à Paris. La candidate socialiste, Elsa Di Méo, s'était retirée. La grande ville des Bouches-du-Rhône que le RN espère faire tomber, c’est Istres. C’est le cas à Agde (Hérault), Uchaud et Milhaud (Gard), et Vidauban (Var). Lors des Européennes, la liste de Jordan Bardella a réalisé des scores très impressionnants en Guadeloupe, à Mayotte et à La Réunion. Dans le détail, le FN était présent dans 315 villes au second tour, selon le numéro 2 du parti et candidat à Forbach, Florian Philippot, et a participé à 229 triangulaires, dépassant son précédent de 1995 où il s'était maintenu dans 119 villes de plus de 30.000 habitants au second tour. Paris, la capitale, reste inaccessible pour le RN. "La qualité plutôt que la quantité" : ce pourrait être le slogan de ces élections municipales pour le RN. - Fréjus (Var) : le FN David Rachline a remporté dimanche la mairie de Fréjus (Var), devançant largement Philippe Mougin (UMP-UDI) et le maire sortant, Elie Brun (DVD), selon deux estimations. Ancienne cité minière du Nord, cette ville de 20 000 habitants est aujourd’hui l’une des plus pauvres de France. Aux dernières législatives, ils avaient parachuté par exemple le frère de Florian Philippot et l’énarque Jean Messiha, sans succès. Le parti de Marine Le Pen pourrait aussi cette fois rafler Brignoles (40% au second tour en 2014) et s’intéresse de près à Draguignan. C’est pourquoi il y aura peu de listes RN dans l’Ouest de la France, traditionnellement défavorable à Marine Le Pen. - Villers-Cotterêts (Aisne) : le FN Franck Briffaut a annoncé sa victoire à Villers-Cotterêts dimanche au second tour du scrutin des élections municipales. Cet électron libre, désormais proche de la droite libérale conservatrice, avait été candidat à Paris en 2014 aux côtés de l’entrepreneur Charles Beigbeder. "Au mieux, on décrochera trois villes dans le Nord", estime un dirigeant du parti "car l’étiquette ne fait pas tout, il faut vraiment trouver des personnalités bien implantées, et ce n’est pas facile". Son élection a mis fin à un siècle de pouvoir à gauche dans cette ville ouvrière de 27.000 habitants en plein bassin minier. Dans le viseur, il y aussi Marguerittes et Pont-Saint-Esprit. En Alsace, la droite parait bien trop implantée pour laisser une petite place au RN. , les villes gagnées par le FN ! ça va passer !! La liste socialiste a recueilli 32,65% des suffrages et la liste divers droite 30,73%. A noter aussi que le Front semble refluer dans plusieurs villes par rapport au premier tour comme à Reims, où il perdrait quatre points. Les électeurs ont le droit de choisir à la majorité des voix, qui va gérer leurs villes !! Son ancrage local pourrait bien faire la différence face au maire sortant socialiste, Alain Wacheux. Au Front national de Marine Le Pen, l'heure est aux réjouissances. Et pour le RN, pas moins de 389 listes ont été constituées dans les villes de plus de 3 500 habitants. Le candidat sans étiquette Alain Leyder a obtenu 9,74% des voix. La commune de la Trinité, limitrophe de Nice, retient l’attention du RN, et pour cause : le parti y a atteint 40% des voix lors des européennes de mai 2019. Mission portée par Louis Aliot, déjà élu député de cette circonscription il y a deux ans. Son ex-adjoint au Tourisme, investi par l'UMP, Philippe Mougin, a recueilli 30,43% des votes, pour un taux d'abstention de seulement 28,54% au second tour. En 2014, il avait déjà atteint 42% des suffrages. Ces communes sont classées dans l'ordre décroissant de leur population légale en vigueur au 1er janvier 2020. Depuis son "départ" de la vie politique, Marion Maréchal n’y a quasiment jamais remis les pieds. Ce sera plus difficile à l’Hôpital, Petite-Rosselle, Sarrebourg et Saint-Avold. Le maire de Béziers va mener "une liste de rassemblement, sans étiquette". - Beaucaire (Gard) : la tête de liste Front national Julien Sanchez a annoncé son élection à la mairie de Beaucaire (Gard) avec 39,82% des suffrages, dimanche au second tour du scrutin des élections municipales. - Le Pontet (Vaucluse) : la liste FN conduite par Joris Hébrard a remporté dimanche l'élection municipale au Pontet, ville toute proche d'Avignon, dans une triangulaire, avec 42,62% des voix, juste devant la liste UMP (42,53%), selon des résultats officiels. Le candidat frontiste a battu la liste du maire PS sortant Jean-Claude Pruski (34,66%) et la liste divers droite menée par l'UDI Jean-Claude Gervais (23,80%). En 2014, ils n’avaient décroché que la ville de Villers-Cotterêts dans l’Aisne, et en 2015, le canton de Guise. Mais pour briser le "plafond de verre" à l’échelle régionale, il faut déjà le briser "à l’échelle cantonale". Et dans ces cantons, ils vont investir des candidats aux municipales. Et par ailleurs, les amis de Marine Le Pen tenteront à nouveau leur chance à Tarascon, Vitrolles, Miramas, Gignac-la-Nerthe, Chateaurenard, Châteauneuf-les-Martigues et Saint Victoret. Il y aura des listes également à Six-Fours-les-Plages, au Muy, à Signes et à la Seyne-sur-Mer. Cette fois, le parti va aussi et surtout se concentrer sur sa voisine : Stiring-Wendel. On ne peut pas avoir un ressenti de ceux qui gèrent la ville en 8 jours de temps !! Autrement, ils vont essayer de faire tomber dans l’Aisne : Château-Thierry, Chauny et Hirson, sans oublier le fief de Xavier Bertrand, le président de région : Saint Quentin. La liste de Philippe de Beauregard, soutenue par le FN, a remporté l'élection dans cette commune de plus de 4.500 habitants, avec 36,31% des voix, selon des résultats officiels. En duel face à une liste d’union de la gauche, portée par Pierre Bouldoire, le FN avait rassemblé 43% des voix. France Inter vous révèle le plan de bataille de Marine Le Pen, là où elle compte décrocher des mairies, réaliser des alliances, accentuer son influence. La commune de Marseille était annoncée à la baisse au 1er janvier 2004 (795 600 habitants), alors qu'elle est donnée en hausse de plus de 20 000 personnes au 1er janvier 2005 (820 900 habitants), l’écart d'un an étant trop court pour expliquer la différence[4]. Juger sur la compétence par le physique c'est pas fasciste ? Le FN a gagné 11 villes de 9 000 habitants en 2014. Marine Le Pen aborde ces élections municipales comme la première étape d’une "séquence territoriale". En mars 2020, la flamme du RN devrait être présente dans 400 à 500 communes, et "priorité aux bons départements dans les bonnes régions", explique un conseiller de Marine Le Pen. Le RN tentera aussi sa chance à Montigny-en-Gohelle, Sallaumines, Auchel, Billy-Montigny, Lillers et Courrières. Au total, l'extrême droite dirige désormais "14 ou 15 villes de plus de 9.000 habitants", a annoncé dimanche soir le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls. Au Front national de Marine Le Pen, l'heure est aux réjouissances. Mais tous les regards seront tournés vers Avignon. Même démarche portée par Kevin Pfeffer en Moselle dans les communes de Faulquemont et Boulay-Moselle entre autres, ou encore en Gironde à Saint-André-de-Cubzac. En 2014, dans une quadrangulaire, ils avaient réuni 33% des voix. Traumatisé par le nombre de démissions de conseillers municipaux depuis 2014 (environ 30%) et en manque de ressources humaines, le parti de Marine Le Pen ne va se concentrer que sur une dizaine de départements : pas question de présenter 600 listes partout en France comme il y a 5 ans. Arrêtons de stigmatiser, comme le font l'UMPS et affidés qui craignent seulement de voir le gateau quitter leurs partis!) Il sera aussi en campagne dans les communes voisines : Le Soler, Canet-en-Roussillon, Argelès-sur-Mer, Claira, Le Barcarès et St-Laurent-de-la-Salanque. Cette commune de Camargue, dans le Gard, a été ces dernières années très favorables au FN, sur les terres de l’ancien député Gilbert Collard. Le traditionnel candidat, Wallerand de Saint Just, trésorier du parti, pourrait céder sa place à Serge Federbusch. Le parti d'extrême droite l'emporte à Béziers avec Robert Ménard, à Fréjus, Villers-Cotterêts (Aisne), Le Pontet (Vaucluse), Beaucaire (Gard), le Luc (Var), Hayange (Moselle). - Béziers (Hérault) : Robert Ménard, soutenu par le FN à Béziers (Hérault), est arrivé en tête dimanche, distançant largement le candidat de la droite Elie Aboud et celui de la gauche Jean-Michel Du Plaa, selon plusieurs estimations. Aux Européennes, le RN y a rassemblé 44% des voix. Les équipes de Marine Le Pen ont donc identifié les cantons qui pourraient basculer lors des élections départementales. Cependant, à Marseille, les maires de secteur disposent de prérogatives assez limitées. En orange, les villes ciblées ; en bleu, les villes conquises en 2014. Depuis, cette ancienne prof a claqué la porte du parti et s’est rapproché de Nicolas Dupont-Aignan. Ils seront aussi présents notamment à Saint André de la Roche, Carros et Levens. INFO FRANCE INTER - Le Rassemblement National lancera, ce week-end à La Rochelle lors d’un conseil national, sa campagne des municipales, à neuf mois du scrutin. Le RN s’y est implanté avec la victoire aux législatives de son porte-parole, Sébastien Chenu. Il y aura aussi des listes RN à Sarreguemines, Amnéville, Freyming-Merlebach et Creutzwald. Mais l’étiquette RN sera-t-elle toujours aussi forte ? La dernière modification de cette page a été faite le 7 septembre 2020 à 10:47. Noël « ne sera pas une fête normale » cette année, prévient Olivier Véran, Paul Auster : « Trump a été un poison pour mon pays », Face au virus, l'impossible distanciation dans les camps surpeuplés de Syrie, Francis Sak et Thomas Delmas, associés-fondateurs, …, Bitcoin PoS takes everything you know and love about …, Classée 3e meilleure pizzeria d’Île-de-France, cette …, Vous êtes propriétaire d’une maison de plus de dix …, SENNHEISER Casque Supplémentaire HDR120 Sennheiser -, AVIDSEN CAMERA SÉCURITÉ AVIDSEN INTÉRIEURE MOTORISÉE -, L'Obs - Les marques ou contenus du site nouvelobs.com sont soumis à la protection de la propriété intellectuelle, le FN était présent dans 315 villes au second tou. Communes ayant compté plus de 30 000 habitants avant 2017, Deux géographes : Laurent Chalard et Gérard-François Dumont. Tous les projecteurs seront braqués sur Nice, où Philippe Vardon, influent conseiller de Marine Le Pen, va tenter sa chance, et essayer de faire vaciller Christian Estrosi. Louis Aliot y avait rassemblé 51% des voix au second tour des législatives il y a deux ans, face à une candidate de la majorité. En 2014, Florian Philippot n’avait pas réussi à conquérir Forbach. L’autre cas de figure, ce sont des personnalités de droite, souvent d’anciens RPR, qui cherchent à monter une liste d’alliance avec le RN. Le patron dans l’Hérault s’appelle Robert Ménard. Quant au Grau-du-Roi, ils pourraient profiter de la division de la droite, mais partent de loin (6% en 2014).