On peut voir sur certains chantiers des panneaux de port du casque en quatre langues, soit : allemand, français, italien et espagnol[95]. Pour le groupe des germanophones en Suisse alémanique, 46 % d'entre eux estiment le comprendre aisément et seulement 19 % s'estiment incapables de le comprendre. Le Liceo artistico de Zurich et une école aux Grisons proposent l'allemand et l'italien. L'usage du latin se généralise. En 2012, 65 % de la population a l'allemand comme langue principale, 23 % le français, 8 % l'italien, 0,5 % le romanche qui est en régression lente (-15 % depuis dix ans) et compte moins de 40 000 locuteurs, et 21 % de la population résidente parle une langue étrangère non nationale (les langues principales totalisent plus de 100 % car depuis 2010 les suisses peuvent en indiquer plusieurs lors des recensements)[13]. Les langues parlées au travail diffèrent fortement selon les régions linguistiques, les catégories socio-professionnelles et les branches d'activité. C'est un handicap pour la communication et la compréhension interrégionale[68]. Des centaines de « Schönfilles »[n 2] firent des « Welschlandjahr »[24] c'est-à-dire un séjour linguistique d'une année en Suisse romande.
En Suisse alémanique, les patois alémaniques demeurent très vivants. Néanmoins, entre 1860 et 2000, 83 communes ont changé de région linguistique[59] et au cours de l'histoire la frontière entre l'allemand et le français a varié à Fribourg, au Jura et en Valais. La langue est, selon Jacques Leclerc, considérée comme éteinte par les autorités suisses[68], mais a été reconnue comme langue minoritaire en 2018, après l’acceptation par le Conseil fédéral du septième rapport de la Suisse sur l’application de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l'Europe[78]. Si le tessinois supra-régional est encore très répandu les patois locaux, eux, sont en voie de disparition et font l'objet d'études ethnographiques. La population de cette région non-homogène est dans sa grande majorité (70 %) bilingue. français et italien pour les germanophones vivant en Suisse alémanique; allemand et italien pour les francophones vivant en Suisse romande et. [citation needed], The term Romandy does not formally exist in the political system, but is used to distinguish and unify the French-speaking population of Switzerland.
Search. L'immersion « totale » comporte le séjour d'au moins une année scolaire dans une autre région linguistique. Dans le rapport d'experts qui accompagne la recommandation, le cas particulier de la minorité parlant le walser dans la commune de Bosco-Gurin est évoqué sous la forme d'une indication selon laquelle cette langue serait en train de disparaître et d'un avis demandant aux autorités compétentes de prendre « des mesures urgentes pour soutenir l'allemand (walser) dans cette commune »[47]. Dans la région germanophone, en 2000, l'italien est la deuxième langue nationale la plus pratiquée avec 3 % de la population, le français seulement 1,4 %.
Cependant, la même étude révèle que les Suisses allemands sont largement sur-représentés dans les départements fédéraux de la Défense et des affaires étrangères où ils représentent respectivement 82 et 80 % du total des employés et des pourcentages encore plus importants dans les postes dirigeants[101] ou dans des fonctions spécialisées comme les finances ou la gestion du personnel[97]. Ainsi, dans le canton bilingue de Berne, le français est la langue officielle dans le Jura bernois alors que c'est l'allemand dans le reste du canton, sauf la région de Bienne qui est bilingue allemand / français. », « 89 % des personnes enseignant en immersion dans le canton de Zurich ne sont pas des locuteurs natifs de l’anglais ». Les enfants s'expriment en patois mais l'apprentissage se fait en français ou en bon allemand afin que les enfants puissent lire les textes bibliques[fé 2]. Le français est introduit dans les programmes scolaires de Suisse allemande, à Bâle à partir de 1817. Loin des frontières linguistiques les langues se côtoient aussi de par l'économie. En effet, traduits de l'allemand, les documents officiels cherchent à coller à l'original. Discover Switzerland through more than 20 graphics on the themes of society, the economy, science and the environment. André Jomini, conseiller scientifique au Tribunal fédéral suisse. Au niveau fédéral, on distingue les langues nationales[25] qui sont les langues utilisées en Suisse des langues officielles[26], qui sont celles utilisées pour les rapports à la Confédération ou aux cantons. The Federal Council is pursuing plans to free Switzerland from reliance on imported, non-renewable energy. Lorsque la Suisse ratifie de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires en 1997, elle reconnaît le yéniche et le yiddish comme des langues minoritaires sans territoire[6],[7]. Dans la pratique, selon le recensement de 1990, 93 % des germanophones parlent l'un des nombreux dialectes suisses allemands ou Schwyzerdütsch, 72 % des Suisses dans leur ensemble les parlent ainsi au quotidien, et 66 % de ces germanophones n'utilisent que ces dialectes à la maison[62]. Le soutien des langues minoritaires est d'abord régi par la « loi fédérale du 6 octobre 1995 sur les aides financières pour la sauvegarde et la promotion des langues et des cultures romanche et italienne ». S'ils habitent non loin de la frontière linguistique, ils apprennent plus facilement le suisse allemand[68]. Les niveaux de lecture se décalent encore plus vers le bas. À quel point faut-il être Romand pour succéder à Couchepin ? La conscience de constituer dorénavant une nation les incite à considérer le suisse allemand comme seule « langue nationale ». Avec l'entrée en vigueur le 1er juillet 2010 de l'ordonnance sur les langues, des quotas au sein des employés dans l'administration fédérale vont être appliqués. On ne confondra pas ce sous-groupe avec la langue romane parlée au Tyrol du Sud, également appelée Ladin et qui fait partie du même ensemble rhéto-roman. Au XVIIIe siècle, les dialectes étaient mal considérés et lorsque l'école devint obligatoire au début du XIXe siècle, l'usage de l'allemand standard augmenta significativement.
Alors que les langues romanes disparaissent lentement à l'est de l'Aar, les Alamans atteignent au cours du VIIe siècle les terres au sud-est de l'Aar jusqu'aux lacs de Thoune et de Brienz.
En 2007, 70 gymnases sur les 177 reconnus en Suisse, situés dans 18 cantons sur 26, offrent la possibilité d'effectuer une maturité bilingue. Le solde des études gymnasiales étant effectué dans un établissement bilingue[mb 7]. En entreprise, la langue de travail peut parfois différer de celle de l'implantation de l'entreprise. Le traité de 1403 avec Uri et Obwald[dhs 5] était rédigé en allemand[b 2]. Chaque langue nationale a, en l'an 2000 et dans sa région linguistique, une très forte présence et une tendance à progresser par rapport au recensement de 1990[pls 12] : En raison de l'évolution du monde du travail, la tendance est à l’usage professionnel de plusieurs langues. Aussi, ces minorités sont contraintes de parler l'allemand pour défendre leur économie face à la Suisse allemande.
Les échanges linguistiques sont encouragées par les écoles gymnasiales. Depuis 1291 jusqu'en 1481, la Confédération s'est développée uniquement dans des régions germanophones pour former la Confédération des VIII cantons (avec Lucerne, Zurich, Glaris, Zoug et Berne). Néanmoins, les Suisses alémaniques parlent des dialectes suisses allemands qui ne sont pas enseignés aux Romands et Tessinois à l'école publique; les compétences en suisse allemand des Romands et Tessinois sont plus faibles que celle de l'allemand.