De manière générale, on peut penser que ce sont plutôt l’approfondissement pragmatique des relations intercoréennes et les progrès de l’intégration régionale – qui n’ont rien d’évident si l’on considère le lourd passif historique entre Japon, Chine et Corée – qui permettront une évolution satisfaisante de la situation. Copy link. 1864 : Les Russes essuient un refus quand ils demandent l’ouverture de relations commerciales. Les principaux fleuves sont le Yalou, qui marque la frontière avec la Chine ; le Naktong, qui vient se jeter dans la mer au sud, à hauteur de Pusan ; le Toumen, qui marque au nord-est, sur son cours inférieur, la frontière avec la Russie ; le Han, qui passe à Séoul avant d’aller se jeter dans la mer Jaune le Taedong, qui permet d’accéder de la mer à Pyongyang et, enfin, le Kum, dont l’embouchure est au sud de la péninsule, à l’est de Kwangju. Le roi Sosurim établit dans le même temps une académie confucéenne inspirée du modèle chinois pour se doter d’une bureaucratie de lettrés… 384 : Le moine Manalant’a introduit le bouddhisme dans le royaume de Paekche. 413-491 : Règne du roi Changsu de Koguryo. Dans le même temps, Kojong accorde la concession de voies de chemin de fer (Séoul-Inchon et Séoul-Pusan) à des Japonais et confie la direction des douanes à un Anglais. Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 sauf mention contraire. À la faveur de celle-ci, les lettrés confucéens prennent leur revanche sur les bouddhistes. Les troupes japonaises y débarquent et le roi se voit imposer un nouveau traité qui respecte « l’indépendance » de la Corée mais l’oblige à déclarer caducs tous ses accords avec la Russie. Plus rien ne peut entraver la prise de contrôle de la Corée par le Japon. En 1950, le régime communiste de Pyongyang décide d'étendre son autorité sur toute la péninsule : il s'empare de Séoul. Les deux pays se sont développés rapidement, et dans les années 1970, avaient le même niveau d'équipement. 25 décembre 1993 : Pour la première fois depuis cinquante ans, le secrétaire général de l’ONU Boutros Boutros Ghali achève une visite de deux jours en Corée du Nord. 26 octobre 1974 : Park Chung-hee est abattu par le chef des services secrets sud-coréens avec qui il était en conflit. En juillet 2013, le Parti Saenuri, au pouvoir, attaque l'ancien parti de Roh Moo-hyun, au pouvoir jusqu'à 2007, et l'accuse d'avoir mis en danger la Corée du Sud en voulant se rapprocher avec la Corée du Nord et d'avoir détruit les documents de ces relations de 2007[9]. 975-982 : Règne de Kyongjong qui promulgue en 976 un édit relatif à l’attribution des revenus des terres aux fonctionnaires. La Corée du Sud se démocratise, grâce à l’entrée en vigueur d’une nouvelle Constitution approuvée à 93 % par référendum. La Corée du Nord compte aujourd'hui 22 millions d'habitants et la Corée du Sud 48 millions d'habitants. Mars 1998 : Nouvelle famine en Corée du Nord. Août 1875 : Le navire de guerre japonais Unyo débarque un détachement près d’Inchon pour faire prendre de l’eau mais des incidents éclatent avec les troupes coréennes, ce qui va fournir au Japon l’occasion d’imposer ses conditions au pays. 1389-1392 : Règne du roi Kongyang. Juillet 1905 : Accord secret américano-japonais Taft-Katsura, entérinant le fait accompli de la mainmise japonaise sur la Corée. Mai 1910 : Le général Terauchi Masakate est nommé résident. Le Japon s’engage dans la constitution de l’empire du Mandchoukouo confié à Pou Yi, le dernier empereur mandchou de Chine renversé par la révolution de 1912. Ce qui allait naturellement constituer pour la Chine un casus belli et prolonger dangereusement la guerre qui se fût peut-être arrêtée au bout de quelques semaines si les forces des Nations unies s’étaient arrêtées dans leur campagne de libération de la Corée du Sud au 38e parallèle. La constitution d'un royaume anglo-corse en 1794 est de courte durée. 1987 : Visite du président nord-coréen Kim Il-sung à Moscou. Au même moment, Ahn Cheol-soo (안철수), alors député et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2012, a annoncé sa volonté de créer son propre parti. Le Nord a dû tenir compte du conflit sino-soviétique dans ses relations avec Pékin et Moscou. Chongjin, dernier port coréen avant le Toumen qui correspond à la frontière nord-est de la Corée du Nord, est occupé à son tour. Le 16 mai 1961, un coup d'État militaire porte au pouvoir le général Park Chung-hee, nouveau chef du Conseil suprême pour la reconstruction nationale, qui dissout l'Assemblée nationale démocratiquement élue en 1961. L'URSS est chargée du nord et les Etats-Unis du sud. En octobre 1963, Park Chung-hee l'emporte de justesse sur l'ancien chef de l'État Yun Po-sun à l'élection présidentielle, mais son parti (démocrate républicain (en)) obtient une très forte majorité aux élections législatives de novembre. Il accélère l’ouverture du marché et la privatisation du secteur public ainsi que les participations étrangères dans les chaebols – les conglomérats parfois assimilés aux zeibatsu japonais qui avaient contribué au décollage des années 1960-1970 – c’est ainsi que Renault a pu acquérir Samsung Motors et que Hyundai s’est associé en mai 2000 avec Daimler Chrysler et Mitsubishi). 1351-1374 : L’empereur Yuan place sur le trône de Corée Kongminwang, qui régnera jusqu’en 1374. Juin 1999 : Incident naval au large des côtes nord-coréennes où la marine du Sud coule plusieurs navires nord-coréens ; dans le même temps, les touristes venus du Sud sont désormais nombreux à visiter la Corée du Nord et le rapprochement se précise entre Séoul et Pyongyang. Le Sud accuse le Nord, le Nord dément. La mort de Hideyoshi, en septembre 1598, vient mettre un terme au conflit et les Japonais évacuent la péninsule, première victime des ambitions japonaises et théâtre d’un affrontement sino-japonais générateur de nombreuses destructions. Le 9 septembre 1948, l'Assemblée populaire suprême ainsi élue proclame la République populaire démocratique de Corée (appelée couramment Corée du Nord) à Pyongyang. La manifestation du 1er mars se voulait non violente mais la trentaine de signataires de la déclaration d’indépendance furent immédiatement arrêtés sur ordre des autorités japonaises. C’est sous le règne de ce dernier qu’une nouvelle capitale, Hanyang (Séoul), remplace Kaesong, celle de l’ancienne dynastie de Koryo. Syngman Rhee rentre en Corée en octobre. C'est la légende de Tangun qui permet de trouver la trace d'un État Coréen à 2 333 avant la naissance du Christ. Et depuis l'élection de Donald Trump, la situation est très tendue entre la Corée et les États-Unis.Une tension jugée "très inquiétante" pour Arnaud Nanta, et "dont sans doute on ne prend pas toute la mesure". 1146-1170 : Règne du roi Uijong, qui s’adonne à la débauche et avant d’être déposé par les militaires. Cette page contient des caractères spéciaux ou non latins. 1938 : Les divers groupes de partisans coréens qui ont lutté depuis une vingtaine d’années contre le Japon se rassemblent en une « armée de la restauration » qui se met au service du gouvernement provisoire coréen établi en Chine. 16 mai 1961 : Putsch militaire réalisé par le général Park Chung-hee qui dénonce l’impuissance du régime et devient le 19 mai chef du Conseil suprême pour la reconstruction nationale. 1398-1400 : Le deuxième fils de T’aejo lui succède sous le nom de Chonjong. Ce jeu cesse avec la dynastie de Koryo qui refit l’unité du Xe au XIVe siècle, de même avec celle des Yi (XIVe-XXe siècles). La guerre de Corée s'achève par un retour au statu quo ante bellum le 27 juillet 1953 (signature d'un armistice). La guerre de Corée éclate le 25 juin 1950, lorsque les Forces armées de la Corée du Nord envahissent la Corée du Sud. En décembre dernier, la Corée du Nord faisait à nouveau la Une des journaux avec la fuite d'un militaire nord-coréen au Sud. La répression, confiée à l’armée, va faire de 300 à 2 000 morts selon les sources. François Joyaux a ainsi pu remarquer que «… par bien des points, l’évolution du Sud face au Nord a été similaire à celle de Taïwan face au continent : ce sont, à Séoul et à Taipeh, les régimes nationalistes anticommunistes qui ont réussi à s’internationaliser tandis que les régimes communistes a priori “internationalistes” se sont avérés incapables d’une telle ouverture ou ne l’ont pas voulue… ». 949-975 : Règne de Kwangjong. 1313-1339 : Règne de son fils Ch’unksukwang, écarté du pouvoir par les Mongols de 1330 à 1332 en raison de ses débauches. C’est la première mention, dans le monde de l’Orient méditerranéen, d’un royaume coréen. Ne bénéficiant que de surfaces agricoles limitées, la péninsule coréenne dispose en revanche de ressources minières non négligeables, notamment en charbon et en fer, auxquelles il faut ajouter des métaux rares tels que le tungstène et le molybdène. La Corée du Sud, elle, craint que l’armement nucléaire nord-coréen n’encourage le Japon à se doter lui-même de moyens nucléaires, ce qui n’est plus totalement impensable depuis que les dirigeants de l’archipel nippon ont défini une nouvelle doctrine de défense. 1902 : Accord anglo-japonais par lequel Londres reconnaît les intérêts nippons en Corée. Celui-ci s'était inspiré de l'exemple de Ferdinand Marcos, aux Philippines pour son mode de gouvernance. C’est son fils, Kim Jong-il qui succède à « l’Étoile polaire de l’Humanité ». 13 décembre 1991 : Signature d’un accord de non-agression et de réconciliation entre les deux Corée. 72 garnisons mongoles sont installées dans le pays mis en coupe réglée par les vainqueurs alors que le roi doit reconnaître la suzeraineté mongole. Deux sectes seulement purent perdurer au-delà. Des forteresses analogues sont également construites sur les rives du Yalou au cours des années suivantes. La situation du pays demeure donc, malgré les exigences de la reconstruction, très préoccupante. Le 2 septembre, Pyongyang n’en refuse pas moins l’inspection de certains sites. 736 : Attaques de navires japonais contre Silla. Août 1905 : Renouvellement de l’accord anglo-japonais de 1902. Le roi Kojong, appuyé par la Russie, proclame le « grand empire han » de Corée. Les manifestations qui suivent sont brutalement réprimées par la police le 19 avril suivant. Le fer de lance de la politique gouvernementale fut la création des chaebol ; ces conglomérats familiaux (Hyundai, Samsung, LG Group, etc) bénéficièrent de subventions publiques, de protection face à la concurrence internationale, des terrains mis à leur disposition, d'une faible fiscalité et de normes spécifiques[3]. 371 : Paekche attaque Koguryo et s’empare de Pyongyang. La monarchie demeure mais ce sont les « maires du palais » Ch’oe, principalement Ch’oe Ch’ung-hon, qui exercent la réalité du pouvoir. 22 mai 1991 : Le Premier ministre sud-coréen doit démissionner après de violentes manifestations étudiantes consécutives au meurtre d’un étudiant par la police. Devant le refus nord-coréen d’autoriser la visite de certains sites, les responsables de l’Agence internationale de l’ énergie atomique ont transféré le dossier au Conseil de sécurité, qui menace Pyongyang de sanctions économiques. Arborescence de l’histoire ... Chronologie de la Corée du Nord au XXIe siècle‎ – 1 P • 12 C La dernière modification de cette page a été faite le 24 octobre 2015 à 14:03. L’impuissance à s’entendre des principaux leaders, Kim Dae-jung, l’ancien opposant à Park Chung-hee, et Kim Young-sam, le chef du nouveau parti démocratique, débouche de nouveau sur l’instauration d’un pouvoir militaire. La dernière modification de cette page a été faite le 24 octobre 2015 à 13:02. L’usage de la langue coréenne est interdit dans la rue et les Coréens sont invités à japoniser leurs noms de famille. 25 juin 1950 : Début des hostilités entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, malgré l’absence de déclaration de guerre. C‘est le Japon qui est désormais chargé de la politique étrangère de la Corée et, logiquement, les ambassadeurs des puissances quittent Séoul en mars 1906. Chronologie abrégée de l’histoire de Corée [-2333 ~ 1994] Ce tableau vous permettra de mieux vous repérer entre les différentes dates importantes de l’Histoire de Corée. 1231 : Le grand khan Ogodeï, successeur de Gengis khan, lance l’invasion de la Corée. Deux divisions sud-coréennes participent à la guerre du Vietnam aux côtés des forces américaines. Il restaure la monarchie héréditaire et étend son royaume vers le sud. 936 : Les dernières résistances sont vaincues dans l’ancien royaume de Paekche. La péninsule coréenne, entre la Chine et la Russie, face au Japon, a une Histoire tumultueuse peu en rapport avec son surnom de «Pays du Matin calme» (Joseon ou Chosǒn).Au cours des sept premiers siècles de notre ère, trois royaumes se partagent le pouvoir en Corée : Koguryo, Paekche et Silla. Milieu du XVIIe siècle : Développement d’un courant réformateur prônant la fin de la bureaucratie confucéenne et l’ouverture sur l’extérieur. 1994 Mort de Kim Il-sung, fondateur de la République populaire démocratique de Corée ; son fils Kim Jong-il lui succède. 1776 : Un groupe de lettrés coréens étudie la « science occidentale » (le christianisme) et décide d’y adhérer. Les massacres et la dévastation méthodique du royaume obligent le roi de Koryo Kojong à capituler. Il sera finalement déposé et laissera le souvenir d’un prince sadique, seul souverain de la dynastie des Yi à n’avoir régné qu’avec son seul titre princier. 15 avril 1992 : Les 80 ans de Kim Il-sung sont l’occasion de grandes manifestations du culte de la personnalité qui lui est rendu en Corée du Nord. Le cadastre est réformé en 1444. 15 mars 1960 : Les élections à propos desquelles les opposants dénoncent des fraudes massives donnent la victoire au parti libéral de Syngman Rhee. 1907 : La délégation envoyée à la conférence de la paix de La Haye par le roi Kojong n’y est pas accueillie. Plusieurs accrochages graves se sont toutefois encore produits à la fin des années 1990, des espions ou prétendus tels ayant été abattus tant par le Nord que par le Sud[18] : Depuis la déclaration conjointe du 15 juin 2000 entre Kim Dae-jung (김대중) et son homologue nord-coréen Kim Jong-il (김정일), les deux Corée ont engagé une phase nouvelle de rapprochement sans précédent historique, marquée par une intensification des échanges humains et commerciaux, la rencontre de familles séparées et la mise en place de dispositifs destinés à prévenir les incidents militaires (voir l'article sur l'histoire de la Corée du Nord et les articles détaillés Relations inter-Corées et Réunification de la Corée). La situation des Coréens empire, notamment celle des paysans (70 % de la population) qui voient désormais les deux tiers de leurs récoltes de riz exportés vers le Japon. La Corée est divisée selon le 38e parallèle entre un Nord soutenu par les Soviétiques sous le règne de Kim Il-sung, et un Sud protégé par les Etats-Unis. Ier et IIe siècles : La lutte est permanente entre le royaume de Koguryo et la Chine. Le pouvoir politique aux mains de Syngman Rhee n’est pas à la hauteur de la situation. L’avènement de Kubilai à Pékin stabilise les relations avec la Corée car Wonjong, qui était otage à la cour mongole, le connaît bien. La guerre froide en gestation territorialise le conflit. 26 juin 1894 : L’ambassadeur nippon Otori exige du roi Kojong qu’il déclare la fin de la suzeraineté chinoise sur son pays, puis il demande la concession de lignes de chemin de fer. 25 mars 1992 : Le parti gouvernemental subit une lourde défaite lors des élections législatives. 23 avril 1990 : Les « élections » qui ont lieu en Corée du Nord donnent 100 % de suffrages à Kim Il-sung, pour une participation de 99,78 %. Celui-ci écarte tous les opposants, ce qui entraîne, entre 1945 et 1947, le départ de la zone soviétique vers la zone américaine de huit cent mille Coréens. Le seul mot d’ordre désormais admis affirme l’unité sans faille de la Corée et du Japon. 1801 : La persécution anticatholique contre la « science trompeuse » fait trois cents martyrs. Les États-Unis ont également tout intérêt à ce que se maintienne en Asie orientale un foyer de tension qui contribue à légitimer la présence de la « puissance indispensable » à proximité d’une Chine dont les rapides progrès sont perçus comme inquiétants. La situation politique apparaît des plus confuses dans la péninsule à l’automne de 1945. L’ouverture tardive et l’annexion par Tokyo bloquèrent durablement les perspectives d’évolution du pays et seule l’occupation américaine permit l’ouverture du Sud sur l’extérieur, au point d’en faire un État de type « maritime » orienté vers le commerce extérieur et inséré dans les grands flux d’échanges mondiaux. 1567-1608 : Règne de Sonjo. Début de la guerre de Corée. La Corée du Sud est issue le 15 août 1948 de la partition de la péninsule coréenne, qui avait été occupée par l'empire du Japon de 1905 à 1945. Cette mesure aux effets limités (le nombre des étudiants coréens ne doit pas dépasser un tiers des effectifs) s’inscrit dans une volonté du Japon de desserrer quelque peu sa mainmise sur la Corée afin de la faire mieux accepter par les habitants du pays. 27-28 mai 1905 : Désastre naval russe des îles Tsoushima. 1896 : Création du Club de l’Indépendance par So Chae-p’il, qui revient en Corée après des études de médecine aux États-Unis. Pris de court, les Japonais réagissent cependant avec la plus grande violence. 19 septembre 2000 : Kim Da-jung inaugure le chantier d’une autoroute et d’une voie ferrée appelées à relier, par Pyongyang, Séoul à la frontière septentrionale de la Corée du Nord. Il va entreprendre un vigoureux redressement de l’économie. Les États-Unis proposent le 38e parallèle comme ligne de démarcation. Elle est suivie par l’inauguration d’une voie ferrée reliant Pyongyang à l’URSS sans passer par le territoire chinois. 1995 : Diverses catastrophes (l’effondrement d’un grand magasin de Séoul, une explosion de gaz sur le chantier d’un métro…) ternissent l’image de la classe politique qui apparaît incapable et corrompue. Durant cette longue phase de plus grande unité, la Corée territorialement diminuée fut étroitement liée à la Chine par un système de vassalité qui lui permit de résister aux invasions japonaises de la fin du XVIe siècle. Il voudrait résister aux injonctions japonaises alors que le clan des Min est prêt à les accepter. 108 avant J.-C. : Les Chinois détruisent le royaume de Wei Man qui s’était allié, et ses successeurs après lui, avec les Hiong-Nou, les nomades des steppes du Nord, les pires ennemis des empereurs Han. Une petite communauté se développe dans la région de Séoul au début des années 1780 mais, en 1786, un lettré dénonce au roi cette religion étrangère et, en 1791, deux catholiques coréens sont exécutés pour avoir brûlé les tablettes de leurs ancêtres. Leurs familles ignorent ce que nombre d'entre eux sont devenus[17]. – semble incapable de nourrir sa population (seules 20 % des terres sont cultivables). Les sang’in ou « gens du commun » représentent l’écrasante majorité de la population, ce sont les producteurs, agriculteurs ou artisans ; une dernière catégorie, les ch’onin, correspond aux esclaves. 1357 : Le roi Kongmin commence à se débarrasser de la tutelle mongole. Plusieurs séries des pourparlers à six, qui réunissent les États-Unis, la Corée du Nord, la Corée du Sud, le Japon, la Chine et la Russie, ont lieu suite à l’annonce par la Corée du Nord de son retrait du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), en 2003. 1494-1506 : Règne de Yonsan’gun. Le roi refuse l’ultimatum. La crise est née de la condamnation par la Cour suprême sud-coréenne, en octobre 2018, du groupe industriel japonais Nippo… 1392 - Dynastie des Yi, protégée par les Ming. 1368 : Disparition de la dynastie Yuan. Si le traité d’annexion de 1910 faisait de la Corée une partie intégrante de l’Empire japonais, la péninsule va être soumise de fait à un régime colonial impitoyable qui trouve ses racines dans un passé lointain puisque les premiers documents historiques japonais, contemporains du VIIIe siècle, manifestent le plus grand mépris pour des voisins considérés comme des « barbares ». 1993 : Succès de l’Exposition internationale de Daejon qui révèle une Corée tournée vers l’avenir et l’innovation technologique. Le 2, le Japon retire la Corée du Sud de la liste des pays bénéficiant de procédures allégées sur le contrôle des exportations. Les États-Unis décident alors l'installation d'un gouvernement militaire à Séoul le 7. Sa faiblesse extrême à la fin du XIXe et au début du XXe a finalement permis au Japon d’annexer la Corée en 1910, en enrayant dans le même temps la pression russe dans la région… » La guerre froide ne simplifie et ne bloque qu’en apparence la situation. Les p’tits journalistes de franceinfo junior ont posé la question à un spécialiste. Park, qui proclame l'état d'urgence, dissout le Parlement et établit une dictature, est réélu en 1967 et en 1971, cette seconde fois contre Kim Dae-jung, figure de l'opposition. Les yangban sont privés de leurs terres héréditaires et seuls les fonctionnaires en service disposent désormais de revenus terriens, ce qui renforce le pouvoir de la monarchie. L’important était la mainmise de fait du Japon sur la péninsule coréenne : 210 sociétés japonaises sur les 250 étrangères installées en Corée en 1896, 90 % des exportations coréennes vers le Japon, 72 % des échanges maritimes du pays effectués sous pavillon japonais. 1 La Corée du Sud, en l’espace d’une génération, est passée du statut d’État dévasté par la guerre à celui de puissance économique mondiale, symbole de l’un des processus de développement les mieux réussis de l’après Seconde Guerre mondiale. La péninsule coréenne aurait été habitée dès le paléolithique et aurait accueilli une immigration venue de Mandchourie et de la Chine du Nord entre le VII e et le VI e siècle avant notre ère. Dès 1894, les Japonais imposent une refonte du système politique coréen en faisant disparaître les quatre classes traditionnelles et celle des esclaves – ce qui impliquait l’égalité de tous les Coréens –, en supprimant les concours de fonctionnaires et en exigeant une modernisation de l’État. Les massacres et les destructions sont d’une ampleur sans précédent, des villages entiers sont rayés de la carte. La population ouvrière coréenne connaît ainsi un développement rapide pour représenter deux millions d’actifs en 1945 à l’issue du second conflit mondial. 12 mars 2004 : Le président Roh Moo-Hyun, destitué, est remplacé par le Premier ministre Goh Kun mais la victoire de son parti aux législatives entraîne son rétablissement dans ses fonctions. L’utilisation du fer permet une amélioration de la production agricole et de l’armement. - 25 juin 1950 - … Les USA aideront en échange le pays à construire deux centrales « non proliférantes ». En 1952, en pleine guerre de Corée, Syngmann Rhee réforme la Constitution pour être élu au suffrage universel direct, et non plus par l'assemblée, afin d'éviter d'être mis en minorité par son propre parti. Le règne de T’aejong est marqué par la mise en œuvre de nombreuses réformes et correspond à une véritable renaissance coréenne. 1388 : Le général Yi Song-gye dépose le roi Uwang, le remplace par Ch’ang, âgé de 9 ans, et exerce la réalité du pouvoir. 918 : Un chef de guerre, Wang Kon, fonde la nouvelle lignée de Koryo et prend le nom de T’aejo – « premier souverain d’une dynastie nouvelle ». Les distributions du programme d’aide alimentaire mondial permettent cependant de nourrir 6,5 millions de Nord-Coréens sur les 23 que compte le pays mais Kim Jong-il ne veut pas que cet argument puisse lui être opposé par les Américains et la communauté internationale pour exiger de lui l’arrêt de son programme nucléaire. 1413 : T’aejong institue un système de plaques d’identité divisant en cinq classes la population masculine du pays. 9 juin 1882 : Une mutinerie militaire tournée contre le clan des Min (dont le ministre chargé de l’Armée) entraîne l’assassinat de l’attaché militaire japonais. L’assemblée générale de l’ONU accepte cette proposition mais l’URSS y oppose son veto. Spécialiste de la fonte des canons, il est employé par le gouvernement coréen et s’installe définitivement sur place. 1943 : Dissolution de la Société pour l’étude de la langue coréenne. 1936 : Une ordonnance ouvre la voie de la répression policière des délits d’opinion, baptisés « crimes idéologiques ». 1010-1031 : Règne du roi Hyonjong. 8 mars 2001 : George W. Bush annonce le gel du dialogue sur les missiles engagé par Bill Clinton avec la Corée du Nord. À l’ouest, la mer Jaune est peu profonde et soumise à l’action du Kouro Shivo, courant chaud en provenance des Philippines alors que, sur la côte orientale, les fonds sont beaucoup plus importants et que la rencontre du Kouro Shivo et des eaux froides apportées par le courant venant de la mer d’Okhotsk crée des conditions favorables à la pêche. 1931 : Incident de Manchourie. 1892 : La Corée connaît une terrible famine sur fond de corruption et d’impuissance du pouvoir politique toujours contrôlé par le clan Min. Six fleuves ont un cours d’une longueur supérieure à 400 km. 612 : Les armées chinoises de la nouvelle dynastie Sui sont vaincues à Salsu par Ulji Mundok, l’un des plus grands chefs militaires de l’histoire de la Corée. Il faut rappeler que le traité de 1965 signé entre Tokyo et Séoul l'a été par la dictature en place en Corée du Sud. Sa volonté de conquête tient sans doute à son souci d’écarter du Japon les nombreux guerriers dont il ne sait que faire maintenant que les guerres civiles sont conclues à son profit. Étroitement allié à Washington, le Sud pensait ainsi de prémunir des ambitions japonaises et se rapproche désormais de Pékin pour parfaire l’isolement de Pyongyang alors que Tokyo est tenté par le dialogue direct avec la Corée du Nord. Elle comprend les Observations géographiques sur le royaume de Corée tirées des mémoires du père Régis. Le régime conserve son caractère autoritaire et joue de ses capacités de chantage nucléaire. 1218 : La Corée est contrainte de faire allégeance aux Mongols mais la lourdeur des tributs exigés est insupportable. 1452-1455 : Règne de Tanjong, fils du précédent, qui n’a que 10 ans lors de son accession au trône. Cette répartition ne doit pas faire oublier que la Corée de l’époque s’étendait au-delà de la péninsule en direction du nord et atteignait en Mandchourie le bassin du fleuve Liao à l’ouest et celui de la Soungari au nord. La Corée proclame sa neutralité mais en vain. Le Sud correspond aux territoires des anciens royaumes de Paekche (capitale : Kwangju) et de Silla (capitale : Kyongju) ; il fut aussi profondément sinisé, ce qui diffère de la situation du Vietnam où le Sud, correspondant au royaume indianisé de Champa, demeura toujours à l’écart de cette influence. Un léger retard lui sauve la vie mais tous les membres du gouvernement coréen qui l’accompagnaient sont tués, ce qui entraîne la rupture des relations diplomatiques entre la Birmanie et la Corée du Nord. Il n’en est pas moins écarté peu après au profit de sa belle-fille, la reine Min, qui était aussi son éternelle rivale et qui était maintenant disposée à jouer la carte de la Russie pour contrebalancer le poids de l’influence japonaise.