Le tableau ci-dessous présente ces appellations ainsi que le nom du chef de corps. Le 1er GBGM est déployé en unité constituée pour la seule fois de son histoire au mois d’avril 1961, à la suite du Putsch des généraux d’Alger, pour protéger les principaux organes du pouvoir d’attentats potentiels[15]. Le GBGM perpétue également le souvenir du 45e BCCG dans sa salle de traditions. Équipée de chars légers Hotchkiss H39, l'unité sera engagée dans les Ardennes au sein de la 3e division cuirassée à Sy et Stonne et Tannay, perdant 30 tués, 4 disparus et 59 blessés en 37 jours de combat. Le 19 janvier 1971, deux quartiers du camp de Satory seront baptisés en l'honneur du capitaine Louis Delpal et de l'adjudant-chef Moïse Guichard, tombés lors des combats de 1940[13]. Depuis le 1er janvier 2020, il est commandé par un général de brigade [1]. Il est dissous le 1er septembre 1940. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Panzer-Division devant Sy et Stonne pendant 4 jours à partir de la nuit du 13 au 14 mai, perdant 40 chars sur 45. Engagée également aux côtés des unités en Côte d’Ivoire au cours de l’opération « Licorne » a, par la mise en œuvre pertinente de ses moyens et savoir-faire, contribué à assurer la protection des emprises diplomatiques et des ressortissants français menacés notamment dans la ville d’Abidjan. Le GBGM remplit trois types de missions[3] : Par ailleurs, le commandant et l'état-major du GBGM sont régulièrement sollicités pour organiser et assurer les services d'ordre de grande ampleur lors d'événements majeurs[2]. Peloton d'intervention: démonstration de maintien de l'ordre, Peloton d'intervention : démonstration d'interpellation d'un émeutier. « Belle unité de chars de combat composée d'éléments de la gendarmerie, animés comme cette dernière du sentiment élevé du devoir, remarquablement imprégnés par la noblesse de la discipline. Placé sous les ordres du commandant de la région de Gendarmerie d'Île-de-France (RGIF), le colonel commandant le GBGM dispose : Implanté au quartier Moncey, le GBGM rassemble un effectif d’un millier de personnels militaires ou civils. Texte de la citation : « Unité qui, en 2011 au cours de différentes opérations extérieures, s'est particulièrement distinguée dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées. Lors de la mobilisation, de nombreux officiers, gradés et gendarmes ou gardes rejoignent les formations de l'armée de terre. Un neuvième escadron de marche (EGM 9/1), doté de mortiers de 81 mm pour ses missions militaires, sera attribué au groupe en 1981 puis dissous en 1983. Le groupe, redevenu Groupe spécial autonome de garde républicaine mobile lors de la création du 45e BCCG (dont il est devenu l'unité de dépôt), est dissous le 1er septembre 1940[8]. Dans la gendarmerie mobile, les groupes d'escadrons ont été dissous dans les années 80, sauf au GBGM qui a conservé les siens jusqu'au début des années 2000. Le 10 novembre 2011, le ministre de la défense Gérard Longuet, cite le GBGM à l'ordre de l'armée et lui attribue la Croix de la valeur militaire avec palme de bronze au titre de ses actions de combat en Afghanistan (Opération Pamir), au Kosovo et en Côte d'Ivoire (Opération Licorne). Missions assurées par certains groupements au niveau des régions de gendarmerie : mise à disposition de matériels spécialisés comme les systèmes DRAP (Dispositif de retenue autonome du public). Ses compagnies participent également aux services ordinaires de maintien de l’ordre ainsi qu'aux autres missions de la GRM[6].
Un groupe spécial autonome est formé en 1933 au sein de la garde républicaine mobile (GRM). Le 45e bataillon est constitué de personnels volontaires en provenance de la GRM, de la GRP[11] et de la gendarmerie départementale, complétés par des personnels de l'armée de terre, notamment du 505e régiment de chars de combat de Vannes. A mérité pleinement une place d'honneur dans les annales de gloire de la gendarmerie[11] ».