D'autre part les événements du 6 février 1934 accélèrent la sortie de l'hebdomadaire catholique Sept qui veut que se crée entre les deux blocs, le « national » et le « populaire », une voie chrétienne, « au-dessus des partis et sans compromissions »[52]. Les forces de l'ordre sont harcelées puis, selon les conclusions rendues par la commission d'enquête parlementaire (voir ci-dessous), subissent des tirs et ouvrent le feu à leur tour à au moins trois reprises au cours de la soirée. Fédération républicaine et sociale du Massif central. On relève quelques blessures par balles parmi les forces de l'ordre mais la grande majorité des blessures est causée par des lancers de projectiles ou des coups — voir ci-dessous paragraphe, Association républicaine des anciens combattants, vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain, Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, Commission chargée d'enquêter sur les évènements survenus en France de 1933 à 1945, Parlement(s) : revue d'histoire politique, publications de l'Université de Bourgogne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Crise_du_6_février_1934&oldid=175744686, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Politique française/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Enfin, bien que ses effectifs soient insignifiants, le, Le renforcement de la Sûreté générale qui devient la direction générale de la Sûreté nationale par décret du 28 avril 1934 (sans changement au niveau de la préfecture de police), Le rétablissement de l’article 10 du code d’instruction criminelle le 25 mars 1935, La circulaire Panganon (du nom du ministre de l’intérieur) du 27 octobre 1935 requérant que les préfets prennent des arrêtés d’interdiction pour les réunions de nature « à faire prévoir des incidents et à faire redouter des troubles ». En plus des manifestants de janvier, les très puissantes associations d’anciens combattants appellent aussi à la mobilisation le 6 février. Les deux architectes, auteurs de la verte fluo Cité de la mode et du design, jouent de leurs différences pour créer. Charte des médias. De nombreuses questions se posent à la suite de l'émeute : y a-t-il eu complot ? Parti politique d’extrême droite, le mouvement Nation avait prévu un rassemblement identitaire au château de Franchimont le samedi 24 octobre. Pour la droite, il a été assassiné sur l'ordre de Chautemps, afin d’éviter des révélations. L'Action française, qui compte en tout 20 manifestants tués (dont cinq ont succombé à leurs blessures après le 7 février)[44], déplore 4 morts parmi ses membres (Alphonse Aufschneider, Cambo Costa, Jules Lecomte et Georges Roubaudi), 16 blessés par balle parmi ses membres et 10 parmi ses sympathisants. Censée avoir achevé ses travaux pour Pâques (le 1er avril) elle ne rend ses conclusions qu'en juillet, alors que trois députés se sont retirés en juin et treize autres le 4 juillet car ils refusaient de s'associer à ses conclusions (en fait c'est la totalité des députés du centre et de droite qui a démissionné)[47]. Le colonel de la Rocque, toujours avec ses Croix-de-feu, gagne l'esplanade des Invalides mais refuse le coup de force. Tous les gens qui se reconnaissent dans une démarche identitaire étaient conviés le samedi 24 octobre prochain devant l’édifice historique. L'Union nationale des anciens combattants a certifié lors de l'enquête n'avoir eu aucun mort dans ses rangs, mais 53 blessés par coups de matraque, coups de sabre et coups de crosse de revolver. La crise économique et sociale frappe particulièrement les classes moyennes, soutien traditionnel de la République, le chômage passant de 273 000 personnes en 1932 à 340 000 en 1934[6]. Il est certain que nous avons cherché le désordre dans la rue. À son appel, les Croix-de-feu se dispersent rapidement. La date du 6 février 1934 fait référence à une manifestation antiparlementaire organisée à Paris devant la Chambre des députés par des groupes de droite, des associations d'anciens combattants et des ligues dextrême droite pour protester contre le limogeage du préfet de police Jean Chiappe à la suite de l'affaire Stavisky. Louison Bien que proches du palais Bourbon, siège de la Chambre des députés, ils se refusent à occuper celui-ci. »[8]. À bas les voleurs ! Il y avait même des radicaux et des socialistes et s'ils manifestaient c'était contre les saligauds qui déshonorent la République. La parquet antiterroriste est saisi. es aux services d'ordre. »[10]. Selon l'historien Serge Berstein, l'affaire Stavisky n'est exceptionnelle ni par sa gravité ni par les personnalités mises en cause, mais par la volonté de la droite de faire chuter un gouvernement de gauche sur ce thème, profitant du fait que les radicaux n'ont pas la majorité absolue à la Chambre des députés et forment donc des gouvernements fragiles. Ce rapprochement est ensuite poursuivi avec la création le 5  mars du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, qui rassemble des intellectuels communistes et socialistes. Celles du 12 rassemblèrent socialistes et communistes et, si la manifestation principale à la Nation ne fut pas violente il y eut deux victimes en banlieue et une à Marseille, Ils se conforment pour certains au mot d’ordre lancé par, L'inventaire des munitions dépensées établi à la fin de la manifestation fait état de 197 cartouches tirées pour la garde républicaine mobile, 53 pour la garde républicaine de Paris, 168 pour la gendarmerie départementale et 121 pour les gardiens de la paix. Pour l'honneur de notre génération, les étudiants doivent se dresser et prendre la tête du grand mouvement national qui se dessine. La Fédération des contribuables s'en plaint dans une lettre ouverte au président de la République[22]. »[7]. Plusieurs de ses leaders perdent confiance dans les institutions parlementaires. Tous les vendredis matin, l’humeur de Titiou Lecoq et sa sélection du meilleur des internets. La Raerenoise disparue a été retrouvée morte, le long d’une bretelle de l’E40, Les plats du restaurateur hervien à l’Intermarché: un beau geste d’entraide, La déco fermera, mais le bricolage pas: le patron de Decorama irrité, à Malmedy, Rush des clients avant la fermeture des commerces de la région de Verviers, Lieux du culte, réunions de mouvements, sport et stages interdits à Verviers, La vie de Freddy Duesberg, l’homme de l’Espace, comme fil conducteur d’un roman, Ça va se savoir: du covid à la princesse Delphine, Crise du covid-19: le CPAS de Verviers veut mettre des lits à disposition du CHR, Révisez le code de la route: ces 50 questions qui vous feront réussir votre permis, Dramatique accident à Amay: Jordan revenait de sa maison en construction à Ben-Ahin, «On n’a jamais vu ça, même pendant la première vague»: (vidéo), Coronavirus: une moyenne de plus de 100 décès par jour, Son coach parle de Jordan, décédé à Amay: «Là-haut, ils n’ont pas fini de rire», Des citoyens masqués et craintifs dans les cimetières à l’occasion de la Toussaint, Collision entre une voiture et une moto près de Florenville: le motard est décédé, Les magasins de jouets, comme Broze, se sentent abandonnés: «C’est pour nous achever». Cette manifestation est une première à Lille, elle suscite une vive inquiétude : en mai dernier, à Lyon, ... Accueil > Hauts-de-France > Une marche de l'extrême droite. Annonceurs - Conditions générales de vente - La France a été touchée à partir de 1931 par la Grande Dépression, née en 1929 aux États-Unis. Compte-rendu de l'enquête parlementaire sur les manifestations du 6 février 1934. Quelles armes ont été utilisées ? Parti politique d’extrême droite, le mouvement Nation avait prévu un rassemblement identitaire au château de Franchimont le samedi 24 octobre. Pour certaines ligues d'extrême droite, le 6 février représente une occasion manquée de renverser le régime. Contact - », « À bas Chautemps ! L'assaillant a été arrêté. Dans la perspective d'un recours à une personnalité perçue comme « l'homme providentiel », « commence alors une séquence symbolique dont l'aboutissement » sera le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain le 10 juillet 1940[49]. Annonceurs - »[n 3]. La pluie rebute les protestataires le 12 janvier, mais les démonstrations reprennent, aussi nombreuses, les 19 et 20 janvier. Au moins 4 des 20 manifestants tués recensés par l'Action française n'appartenaient à aucune association politique[44]. Il y eut au moins 4 morts. Car sur les réseaux sociaux de l’extrême droite c’était bien de vi, Recevez la newsletter quotidienne de Libération pour ne rien manquer de l'actualité, Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde, Attentat de Nice : Christian Estrosi, cible toute trouvée des identitaires. De Sfax à Nice, le parcours fantomatique de Brahim A. France Politique Justice ... Manifestation à l'appel de l'extrême-droite espagnole du parti Vox contre le gouvernement à Malaga le 12 octobre 2020 / AFP. Brahim A., le terroriste qui a sauvagement assassiné un... Accédez à tous les contenus et au journal numérique en avant-première, Libération réserve cet article à ses abonnés, Après l'attentat de Nice, des appels à la vengeance venus d'extrême droite, Libération en version papier et numérique. Qualifié de gouvernement d’« union nationale », il regroupe surtout les principales figures de la droite parlementaire (André Tardieu, Louis Barthou, Louis Marin), même si plusieurs radicaux ou le novice Pétain (ministre de la Guerre, c’est sa première expérience ministérielle) en font également partie. La presque totalité des blessures ont été occasionnées par des jets de projectiles (pierres, moellons, arceaux de fonte brisés, morceaux de vitres et de bitume). Parmi les principales ligues présentes le 6 février, la plus ancienne est l’Action française. Protection de la vie privée - Cependant s'il existe plusieurs formes distinctes d'extrêmes droites, à l'occasion du retour dans l'actualité politique de la question de ce qui fai… C’est la première fois qu’un gouvernement doit démissionner sous la pression de la rue. Quant à la Solidarité française, fondée en 1933 par le richissime parfumeur François Coty, elle est dépourvue d’objectif politique précis et ses effectifs sont moins élevés. souhaitée]. Les affrontements se prolongent pendant la nuit[41]. D'autre part, l'idée même d’un complot semble exclue par l’absence de concertation et le manque d’objectifs précis des ligues. Fin mai 1983, lorsque des affrontements éclatent entre des policiers et des étudiants hostiles à la réforme de l'enseignement supérieur sur le pont Alexandre-III, à quelques centaines de mètres du palais de l'Élysée, le président Mitterrand convoque son ministre de l'Intérieur, Gaston Defferre et le secrétaire d'État Joseph Franceschi pour les morigéner. Les Jeunesses patriotes sont placées sur l'ancienne place de Grève lui faisant face[33] pour attendre l'heure de l'avènement de ce nouveau gouvernement, selon la tradition, au balcon de l'hôtel de ville. La presse de l'époque parle surtout de la garde républicaine mobile (la, Les forces de l'ordre sont très mal équipées (pas de boucliers, pas de lacrymogènes, pas de fourgons-pompes, quelques lances à incendie mises en œuvre par les pompiers). » exiger la justice et l'honneur. « Ce genre de rassemblement n’a pas sa place à Theux », dit le bourgmestre Didier Deru. Le, « Au moment où les révolutionnaires communistes décident de « tenter le coup », on leur prépare des complaisances policières. »[17]. Du point de vue de la droite, cet énième scandale est la goutte d'eau qui fait déborder le vase des compromissions. Tandis que Binet-Valmer reste à l'hôtel de ville pour la liaison, Real del Sarte, les Jeunesses patriotes et certains conseillers municipaux, lassés d'attendre, rejoignent les troupes monarchistes aux côtés de la Solidarité française dans le but d'escorter « les élus du peuple de Paris jusqu'à la Chambre »[33] et de prendre le palais Bourbon[32]. Cette thèse est contestée par M. Noedts, commissaire à la Direction des renseignements généraux, et par M. Perrier, directeur à la préfecture de police, lors de leur interrogatoire par la commission d'enquête parlementaire[20]. Angers. D'après le général Bourret (La Tragédie de l'armée française), l'attribution de la Médaille militaire au garde républicain « Landre » (sic), a été annulée par le maréchal Pétain, nouvellement nommé ministre de la Guerre et la décoration ôtée du cercueil devant la famille à la chapelle du Val de Grâce. »[18]. Le régime des fiches va renaître !