Reconfinement : puis-je rendre visite à un proche en Ehpad loin de mon domicile ? Photo Thibault Camus. Education. L’auteur du best-seller sur les «bullshit jobs», dont on a appris la mort ce jeudi, expliquait en mai constater la relance de ce «secteur à la con» où des managers supervisent d’autres managers, où des administrateurs contrôlent hôpitaux et écoles. Le confinement annule-t-il l'interdiction de sortir après 21 heures fixée par le couvre-feu ? Covid-19 : qu'est ce que «l'effet de moisson», que certains évoquent pour minorer le bilan de l'épidémie ? Embouteillage dans les laboratoires d’analyses médicales : si la France est parvenue à augmenter nettement sa capacité de détection du Sars-CoV-2, les infrastructures ont du mal à suivre. Le journaliste Darius Rochebin mis en cause, Guernica, vie et mort d'une utopie solidaire, La loi de programmation de la recherche va programmer… la fin de la recherche française, Ayons une pensée libre pour bâtir l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, Samuel Paty a payé de sa vie le «risque du savoir», Librairies fermées : les livres dans la jungle Abonnés, Guy Gilles, remèdes à la mélancolie Abonnés, Le changement climatique nuit (aussi) à l'observation des astres, Vote sur les pesticides au Sénat : «Ce qui s’est passé la nuit dernière est grave», Un récif haut de 500 mètres découvert dans la Grande Barrière de corail, Neutralité carbone en 2050 : «Ce n’est pas une lubie soudaine du Premier ministre japonais» Abonnés. De quoi revaloriser de 150 euros brut par mois la prime d’engagement de service public exclusif accordée aux médecins hospitaliers qui n’ont pas d’activité libérale en parallèle ; de relever un peu les indemnités pour gardes et astreintes et d’améliorer les rémunérations des plus de vingt-cinq ans de carrière. «Ce n’est pas avec ça qu’on va retenir les médecins à l’hôpital public», peste le syndicaliste au sortir de son rendez-vous avec le ministre de la Santé, Olivier Véran et la «madame Loyale» du Ségur, Nicole Notat. Hôpital : les soignants appelés à manifester de nouveau ce mardi 30 juin Faits divers - Justice Lundi 29 juin 2020 à 11:58 - Mis à jour le mardi 30 juin 2020 à 8:26 - Une somme rondelette, même si dans les faits elle suffit à peine à satisfaire la revendication phare des soignants, à savoir une hausse de 300 euros net par mois. Accédez à tous les contenus et au journal numérique en avant-première, Ségur de la santé : les praticiens hospitaliers «déçus et en colère», Libération en version papier et numérique. C’est peu dire que Trévidic s’attendait à mieux. Ils ne sont vraiment pas doués pour le dialogue social…». Le président de l’intersyndicale Action Praticiens Hôpital vient de découvrir le montant de l’enveloppe que l’exécutif entendait consacrer à la revalorisation des salaires des médecins hospitaliers. Il est urgent de provoquer une transformation salutaire. Reconfinement : comment calculer la distance d'un kilomètre autour de son domicile ? Mais pour les médecins hospitaliers qui, au sein du Ségur, négocient en parallèle des paramédicaux, c’est surtout le signe que l’exécutif est prêt à desserrer largement les cordons de sa bourse pour éteindre la colère qui couve dans les établissements de santé. Vendredi, l'aide-soignante Maré Ndiaye sera jugée pour «outrage» et «rébellion», après avoir été violemment interpellée lors d'une visite d'Emmanuel Macron à Mulhouse, le 25 mars. «Véran nous propose 150 euros brut mensuels à partir de 2021 sur deux ans, puis 75 euros brut les quatre années suivantes. Jeudi, veille de la clôture du Ségur de la santé, les syndicats de praticiens hospitaliers ont de nouveau rendez-vous avec Nicole Notat. (KARINE PIERRE / HANS LUCAS / AFP) Alors que le "Ségur de la santé" approche de son terme, les soignants se remobilisent. Après le Covid, «relancer l’économie» ? Ce délit est obsolète et doit être abrogé du code pénal, plaide un collectif. A lire aussi : Ségur de la santé : grand soir ou «grande foutaise» ? AP. Depuis fin mai, ils ont fait monter l’espoir, et le Président semblait vouloir prendre les décisions qu’il fallait pour sauver l’hôpital public. Gravement malade, Alain Cocq cessera vendredi de s’hydrater et de s’alimenter. Mercredi, c’est une enveloppe de 6 milliards d’euros qu’Olivier Véran avait mise sur la table pour revaloriser les salaires des paramédicaux (infirmiers, aides-soignants, personnels administratifs et techniques…) des hôpitaux et Ehpad publics, mais aussi, pour partie, du secteur privé. En tout et pour tout, 300 millions d’euros. Mais les promesses de Macron n’étaient qu’illusion.» Du côté des internes, la déception est tout aussi palpable. Et pas avant 2021. Confinement : les déplacements entre régions pour raison professionnelle sont-ils autorisés ? Par Nathalie Raulin — 30 juin 2020 à 09:34. Des tensions ont éclaté en marge du défilé sur la fin du parcours.. Police : video, VIDÉO - Manifestation de soignants à Paris : un gendarme pris à partie lors d'incidents en marge du défilé. Ce mardi, tous les personnels hospitaliers médicaux et paramédicaux sont appelés à une journée nationale de mobilisation. Une aberration économique. Le 16 juin, lors d'une manifestation des personnels soignants à Paris. Quel que soit le parcours, l’espoir est partagé que les «balcons descendent dans la rue». «C’est consternant» : Jacques Trévidic en bégaie presque. On n’envisage pas de signer un accord dans ces conditions.». «Il y a aujourd’hui une différence de rémunération telle entre le privé, l’intérim et l’hôpital public qu’on ne peut pas espérer pourvoir avec si peu les 30% de postes de médecins aujourd’hui vacants dans les services hospitaliers. On va faire des contrepropositions à Notat et Véran mercredi. Faut-il revoir la stratégie gouvernementale ? Rien de véritablement substantiel aux yeux de Trévidic. L’actu Soignants : «Les gens ne se sentent plus concernés et on a été vite oubliés», Rentrée scolaire, généralisation du masque, plainte contre Raoult… une semaine d'actu sur le coronavirus, Rentrée des enseignants, Moustapha Adib désigné Premier ministre du Liban, enquête épidémiologique sur l'incendie de Lubrizol... L'actu de ce lundi. VIDÉO - Des individus décrits comme violents par la préfecture ont fait irruption dans le cortège des soignants, qui manifestent mardi 16 juin à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP) (THOMAS SAMSON / AFP) Pierre Godon Marie-Violette Bernard Thomas Baïetto France Télévisions A lire aussi : Soignants : «Les gens ne se sentent plus concernés et on a été vite oubliés», La désillusion est cruelle. Sans cela, la lutte contre le décrochage scolaire est impossible. Nos concitoyens ont assisté durant la pandémie à une dispersion des moyens scientifiques à l’échelle mondiale, européenne, et même nationale, nourrie par une impréparation et des égoïsmes. Pour lui, le Ségur de la Santé, installé fin mai par le Premier ministre pour «refonder le système de soins», est bien loin de tenir ses promesses. Ce n’est pas un mais deux cortèges qui devraient s’ébranler de part et d’autre de la Seine. D’ici là, ils espèrent faire monter la pression. Le personnel soignant lors de la manifestation du 30 juin 2020 à Paris. Ségur de la santé : grand soir ou «grande foutaise» ? Le terme est employé en épidémiologie quand une hausse de la mortalité, liée par exemple à une épidémie, entraîne la mort, par anticipation, de personnes qui seraient décédées dans les semaines ou les mois suivants. Les dernières informations sur l'épidémie de Covid-19 et la crise sanitaire. Afin de sécuriser l’année des 500 000 élèves franciliens, il faut en finir avec la cure d’austérité menée par la droite dans les lycées publics. «Ils veulent la fin de l’hôpital public ! D’où leur espoir d’obtenir une rallonge substantielle pour satisfaire leurs doléances. Vers une «bullshit economy», par David Graeber, A Hongkong, la peur du fichage derrière les tests Covid, Treize raisons pour en finir avec le délit d'outrage, Lycées : une rentrée inédite sans moyens supplémentaires en Ile-de-France. En se filmant via Facebook, il espère obtenir des autorités la sédation réservée aux personnes à l’agonie. Recevez la newsletter quotidienne de Libération pour ne rien manquer de l'actualité, Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde, «Je veux une fin de vie accompagnée par une présence médicale». A Paris pourtant, la manifestation pourrait manquer d’unité pour faire masse. Des soignants lors d'une manifestation, à Paris, le 16 juin 2020. «On attendait un choc d’attractivité, on a eu un choc de déception», s’emporte Rachel Bocher, présidente de l’Intersyndicale nationale des praticiens hospitaliers (INPH). Le gouvernement s’est lancé dans un dépistage massif et gratuit de sa population, mais la participation reste incertaine tant la crise de confiance est grande avec les autorités après plus d’un an de contestation politique. Le 16 juin, lors d'une manifestation des personnels soignants à Paris. Rive droite, SUD Santé, l’Unsa, la CFDT et le collectif Inter Urgences marcheront de l’hôpital Lariboisière, proche de la Gare du Nord, jusqu’à l’hôpital Bichat, en bordure de périphérique. Les indemnités de garde, soit quatorze heures trente de travail de nuit, seraient revalorisées de 10 euros… Cela fait des semaines qu’on discute et on nous sort ça ! «On demandait une revalorisation de 300 euros net mensuels, comme les paramédicaux», précise Léonard Corti, secrétaire général de l’Intersyndicale nationale des internes (Isni). Rive gauche, FO et la CGT, rejoints par plusieurs syndicats de médecins hospitaliers dont l’IAPH et l’INPH, défileront de l’ancien hôpital du Val-de-Grâce jusqu’au ministère de la Santé, avenue de Ségur. Et on nous dit quasiment que c’est à prendre ou à laisser.