Le réalisateur Edward Norton se met en scène dans son thriller politico-immobilier, interprétant un détective atteint du syndrome de Gilles de La Tourette. Cela donne un très grand film en trois tableaux. Girl power ! "Film à voir absolument", "Chef d'œuvre"... et j'en passe. Pour mener à bien ce projet qui flirte avec la mégalomanie, il eût fallu que Brooklyn Affairs naquît sous d’autres auspices : que son réalisateur – qui n’en est qu’à son deuxième long-métrage, après Au nom d’Anna, sorti il y a bientôt vingt ans – soit plus assuré. Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne, Avec Assez classique, en définitive, le récit, et un peu trop centré sur le personnage principal et ses tics oraux et comportementaux. ll Kisten und Körbe online kaufen Kostenfreie Lieferung in die Filialen | Kostenfreie Retoure innerhalb von 14 Tagen Déjà abonné ? Manque un poil de surprise pour dynamiser davantage le film. Pour mener à bien ce projet qui flirte avec la mégalomanie, il aurait fallu que Brooklyn Affairs naquît sous d’autres auspices : que son réalisateur – qui n’en est qu’à son deuxième long-métrage, après Au nom d’Anna, sorti il y a bientôt vingt ans – soit plus assuré. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. En plus d’avoir perdu ses parents, Esrsog est atteint du syndrome de La Tourette, dans une forme qui lui fait éructer des monologues poétiques plutôt que des obscénités. Cet acteur à l'air d'un éternel adolescent a soufflé ses cinquante bougies, mais n'a pas eu la carrière qu'il aurait méritée. Pour le reste, on peut compter sur l'ultra-compétence d'un metteur en scène qui a eu tout le temps d'observer ces collègues (David Fincher, Spike Lee, Wes Anderson) pour en retenir les bonnes leçons. Voici nos choix. Jacques Mandelbaum, « It Must Be Heaven », film palestinien d’Elia Suleiman. Professeur à l’Ecole polytechnique de Bruxelles, université de Bruxelles, Professeur de droit public à l’université de Cergy-Pontoise, Publié le 04 décembre 2019 à 07h00 - Mis à jour le 04 décembre 2019 à 07h00, Les meilleurs chapeaux de randonnée pour se protéger du soleil. Gosses caisses, club de jazz, toilettes et chapeaux : rien ne manque à cette reconstitution soignée. Franchement, je ne comprends plus le septième art quand je vois ça, et je n'en voyais vraiment plus le bout. Lire ses 1 446 critiques, Suivre son activité CGU | C'est bien trop long mais pas surprenant tellement les films "adultes" dans l'industrie américaine sont devenus secondaires. BANDE A PART magazine de cinéma. Puis, c'est l'occasion de se mesurer au film d'époque. Site www.cinemadourg.free.fr. Parce qu'il y en a une, bien tarabiscotée et opaque dont on comprend cependant les grandes lignes sans pour autant se passionner pour son déroulement malgré le plaidoyer humaniste en faveur des petits et des sans grade contre la corruption et les malversations des nantis. L’issue brutale de cette entrevue lance notre antihéros dans un labyrinthe d’intrigues municipales dont le minotaure a la figure d’Alec Baldwin. Norton a mis presque 20 ans à réaliser ce film, qui était déjà dans ses tiroirs au moment où il réalisait "Au Nom d'Anna" en 2000. Le réalisateur (et producteur) s'est appuyé sur une technique sans faille - photo remarquable, BO superbe, riche reconstitution des années 50 - pour nous conter une histoire sans trop d'originalité de privés et d'embrouilles politiques avec des margoulins de l'immobilier. En effet, l’intérêt est ailleurs. Sous le film d’aventure se cache en fait une œuvre au souffle révolutionnaire : un film d’animation drôle, poétique, à l’esprit critique décalé, coréalisé par Jean-François Laguionie et Xavier Picard. Lire ses 217 critiques, Suivre son activité Ce dernier restera connecté avec ce compte. Non. Du grand Norton ! Norton, qui nous avait déjà impressionnés par plusieurs de ses interprétations passées (Fight Club de David Fischer, 1997 ; Au nom d’Anna, sa première réalisation, 2000 ; son double rôle dans Escroc(s) en herbe de Tim Blake Nelson, 2010 ; Birdman d’Alejandro González Iñárritu, 2014), nous offre là une composition exceptionnelle, digne d’un Oscar le 10 février prochain (mais pourra-t-il faire le poids devant le Joker de Joaquin Phoenix ? Ah ouais, tu crois qu'on en a pas délogés des loqueteux pour bâtir ce style haussmannien qui fait la fierté de Paris et l'efficacité des CRS? Accédez à tous les contenus du Monde en illimité.