Professeur de lettres exerçant en collège (ou en lycée), j’ai décidé de vous écrire, car je crois au rôle crucial de ma discipline dans l’enseignement secondaire et en sa valeur. De tels programmes ont, selon leurs concepteurs, une fonction purement idéologique : il s’agit avant tout de délégitimer les savoirs de base, de manière à transformer les représentations que les enseignants se font de leur tâche. Puissions-nous, Monsieur le Ministre, sous votre égide, bénéficier de textes officiels d’une telle qualité ! Joindre à la demande les documents étayant le dossier (courriers, notifications, témoignages…). 05/2001. La rencontre sera animée par (identifier le principal animateur) et connaîtra la présence de (identifier les principaux participants et invités). Je rappelle que c’est cette même idéologie qui, dans les années 70, avait accusé l’orthographe et la grammaire d’imposer leurs " normes fossilisées " à des enfants de la sorte étouffés. Ce n’est pas un hasard si ce programme échoue gravement à définir les épreuves d’évaluation qui doivent le sanctionner. Au moment des indépendances, la question de l’éducation a été mise sur le devant de la scène. Ses membres s’appuient sur leur enthousiasme naïf face à l’évolution scientifique de notre discipline. Ou alors la paraphrase et de vagues remarques technicistes sur la singularité générique des textes seront les nouveaux objectifs de cette épreuve, mais alors qu’on le dise clairement ! Puissions-nous, Monsieur le Ministre, sous votre égide, bénéficier de textes officiels d’une telle qualité ! Cadeaux et objets publicitaires au Maroc : Journée de l’environnement, conférences, salons, fin d'année. Rappelons les effets dévastateurs des " maths modernes " ou de l’abandon de l’enseignement de la chronologie en Histoire, par engouement pour une école universitaire, si noble fût-elle ! Bien au contraire ! L’association/ l’entreprise (Nom) agit pour/travaille dans (secteur d’activité). Militant pour des innovations d’inspiration savante, un tel programme, tout en proclamant que c’est la personne de l’élève qui est au centre de la démarche d’enseignement, vise d’abord à convertir les enseignants à une nouvelle configuration de savoirs trop spécialisés, émanant d’un cercle étroit de chercheurs. C’est parce que certains d’entre nous ont déjà expérimenté longuement les méthodes qu’ils prônent, qu’ils s’alarment de leurs résultats et de leur généralisation. En néophytes qui admirent sans recul, ils s’imaginent que nous n’avons ni leurs pratiques innovantes ni leur culture universitaire. Le commentaire composé subit le même procès : ringard, rigide, sclérosé ! Conseils d'utilisation de la lettre Joindre à la demande les documents étayant le dossier (courriers, notifications, témoignages…). La voici dans Il ne restera dès lors plus qu’à supprimer de fait l’enseignement de la littérature au profit d’un objectif de communication, comme certains pays – le Danemark, les Pays-Bas, la Communauté flamande de Belgique s’y sont déjà engagés - et le tour sera joué. Privée de liste de textes, cette épreuve ne pourra que favoriser les " héritiers " de la culture, ceux chez qui la littérature est un sujet courant le soir à table. Enfin, je souscris avec enthousiasme à ce passage des nouveaux programmes de la Communauté française de Belgique (p. 12) : " Pourquoi des œuvres littéraires ? Un praticien hospitalier qui tient à rester anonyme nous a contacté pour nous demander de publier cette lettre qu'il a adressée au ministre de la santé en France, il dénonce le confinement et les méthodes employées pour gérer cette crise et dénonce "l'arnaque sanitaire du 21e siècle." à Je me tiens à l’écart des luttes partisanes et des positions institutionnelles ou idéologiques que d’aucuns cherchent à défendre. Ou alors la paraphrase et de vagues remarques technicistes sur la singularité générique des textes seront les nouveaux objectifs de cette épreuve, mais alors qu’on le dise clairement ! L’actuelle liste garantissait plus d’équité, pour les élèves défavorisés culturellement. Je m’estime indépendant(e) vis-à-vis des luttes partisanes et des positions institutionnelles ou idéologiques que d’aucuns cherchent à défendre. A l’heure où l’on parle tant de la construction d’un peuple européen, tournons-nous plutôt vers ce qui se fait de mieux chez nos voisins, ou dans l’espace francophone. Il est raisonnable de penser que les " progrès " de la didactique de la littérature, faits de bric-à-brac (séquences managériales, jargon communicationnel), rendront son enseignement impossible dans 3 ou 4 ans. Je suis épouvanté(e) de constater que cette réforme, qui nous est imposée actuellement sans état d’âme, a été abandonnée au Québec en 1993, sous la pression de l’opinion publique, au profit d’un retour à un enseignement raisonnable de la grammaire fondamentale et de la littérature ; Quand on connaît les dégâts provoqués par certaines expérimentations didactiques encore en usage dans les classes pour l’enseignement de la langue, il paraît prudent de freiner des ardeurs philonéistes : la " méthode semi-globale " est chez certains enfants un obstacle à l’apprentissage de notre langue syllabique ; le décloisonnement de l’enseignement de l’orthographe et de la grammaire au collège a fini de ruiner ce que la baisse des horaires consacrés à la lecture et à l’écriture au primaire avait inauguré, à savoir la production d’un " nouveau public scolaire " de plus en plus illettré. D'autre part, nous organisons (événement organisé). Il est raisonnable de penser que les " progrès " de la didactique de la littérature, faits de bric-à-brac (séquences managériales, jargon communicationnel), rendront son enseignement impossible dans 3 ou 4 ans. En réalité en la matière, sachons écouter Hannah Arendt : " Il me semble que le conservatisme, pris au sens de conservation, est l’essence même de l’éducation, qui a toujours pour tâche d’entourer et de protéger quelque chose – l’enfant contre le monde, le monde contre l’enfant, le nouveau contre l’ancien, l’ancien contre le nouveau. " Professeur de lettres Il est vrai que la dissertation, le commentaire composé et l’ancienne discussion sont peut-être trop formateurs, pour un marché du travail qui a intérêt à une dévaluation des diplômes. Au nom des membres de (Institution ou Organisation organisatrice), je souhaiterais vous inviter à participer à la réunion qui aura lieu le (Date) à (ville), (Lieu). Monsieur le Ministre, En effet, les pays avaient besoin de citoyens compétents afin de porter le développement économique du pays. Je pense que le prix à payer en est trop élevé : cette opération aboutit à complexifier une discipline scolaire qui devient ainsi vertigineusement mouvante, à compromettre dangereusement la formation des jeunes de notre pays, qui se dissout déjà jusqu’au vertige. Leurs efforts, leur travail pouvaient être récompensés, mais aujourd’hui ces valeurs ont mauvaise presse. Certains pays plus avisés n’ont pas hésité à revenir en arrière sur les " progrès " de la didactique : le Québec, la Suisse francophone, la Communauté française de Belgique. NOM : Quant à l’oral de la future EAF, il y a de la tartufferie à le défendre. Confiant(e) dans le jugement d’un homme de culture, je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement. Lettres, tracts En outre, nous comptons adopter ce jour-là l'avis exploratoire élaboré à la demande de la présidence sur l'intégration de la politique de (préciser la politique). Lettres d’invitation à un Ministre Lettre d’invitation à un Ministre 1. Professeur de lettres exerçant en (collège – lycée), j’ai décidé de vous écrire, car je crois au rôle crucial de notre discipline dans l’enseignement secondaire et en sa valeur. Je souhaite faire entendre ma voix face aux caricatures que se permet d’esquisser de nous une association qui refuse la magnifique dénomination de " professeurs de lettres " et se présente à la pointe du " progrès ". NOM L’idéologie des " réformateurs " vilipende ensuite la dissertation, perçue comme un exercice " prisonnier de normes fossilisées ". Parce que tout s’y exprime, depuis les aspects affectifs et sensibles de l’être humain jusqu’aux spéculations philosophiques. Monsieur le ministre de l'Education nationale 110, rue de Grenelle 75007 Paris . A ce jeu de dater l’origine des sujets de la future EAF, on se demande qui est le plus rétrograde ! Établissement d’exercice : Le texte littéraire reste un excellent instrument de démocratie culturelle. Expression du particulier (une œuvre, un auteur donnés) et de l’universel (un fonds de culture commun à travers des thèmes, des personnages, des mythes, des archétypes), il permet à la fois de s’intégrer à une culture et de s’en distancier par son caractère critique et novateur " J'espère que vous serez en mesure de participer à la réunion. Il est vrai que la dissertation, le commentaire composé et l’ancienne discussion sont peut-être trop formateurs, pour un marché du travail qui a intérêt à une dévaluation des diplômes. Je ne parle depuis aucune position idéologique, sans arrière-pensées. Je connais la faiblesse des bases théoriques auxquels les nouveaux programmes se réfèrent : certains fondements en sont déjà obsolètes. Jean-Michel Blanquer s'est rendu au lycée polyvalent Samuel de Champlain à Chennevières-sur-Marne à l’occasion de la journée nationale de la laïcité, samedi 9 décembre. Lettre de candidature à un emploi en réponse à une annonce, Demande d’admission exceptionnelle au séjour d’un étranger, Refus de restitution de l'acompte suite à annulation de commande par le client, Recours gracieux contre decision VAE (préfet). Je condamne le projet de la nouvelle épreuve anticipée de français en ce qu’il manifeste avec éclat une trop grande difficulté à opérer un tri adéquat parmi un éclatement des savoirs savants, et une incapacité encore plus grande à recomposer les éléments retenus dans une cohérence proprement scolaire.       que cette réforme est également remise en cause dans les cantons francophones de la Confédération Helvétique. De tels programmes ont, selon leurs concepteurs, une fonction purement idéologique : il s’agit avant tout de délégitimer les savoirs de base, de manière à transformer les représentations que les enseignants se font de leur tâche. Je clame mon indignation devant une abstraction renforcée de notre discipline, qui se révèle encore plus discriminante socialement : ce nouveau scientisme n’est pas démocratique, car il implique une distance encore plus grande du jeune lecteur par rapport aux textes, le mutilant de toutes les ressources de sa sensibilité, le privant d’accéder au sens par le biais de l’admiration et de l’identification. En vous remerciant de l'honneur que vous voudriez bien nous faire, en nous faisant profiter de votre prestige, nous vous prions, Monsieur Le Ministre, de croire à l'expression de notre très haute considération. L'avis des abonnés aux lettres de Bercy infos. obstétricienne en charge de cette réforme. Vous sollicitez un ministre pour l’examen d’une situation personnelle (recours hiérarchique, réexamen de situation, aide particulière…). Confiant(e) dans le jugement d’un homme de culture, je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement. Une " rumeur " annonce que la nouvelle EAF reprendrait un texte de 1994, et une association de professeurs qui refuse de s’appeler " de lettres ", d’ailleurs divisée et en perte de vitesse, de s’en affliger, au nom d’un progressisme aveugle qui ressemble plus à du " bougisme ". Au ministre de la Justice : Ministère de … Prénom Certains pays plus avisés n’ont pas hésité à revenir en arrière sur les " progrès " de la didactique : le Québec, la Suisse francophone, la Communauté française de Belgique. M. ou Mme X, Monsieur le Ministre de l’Education Nationale. Professeur de lettres exerçant en collège (ou en lycée), j’ai décidé de vous écrire, car je crois au rôle crucial de ma discipline dans l’enseignement secondaire et en sa valeur. Parce que tout s’y exprime, depuis les aspects affectifs et sensibles de l’être humain jusqu’aux spéculations philosophiques. Mon seul souci est celui des élèves. Les " réformateurs " de l’enseignement des lettres, pour exiger l’évolution de son enseignement, évoquent les progrès de la didactique. " Pourquoi des œuvres littéraires ? La méconnaissance ou le mépris de ces douloureuses réalités me paraît gravissime. On parle de " bachotage " ou de " psittacisme ", quand on fait semblant d’oublier qu’une liste de textes garantit, par les révisions qu’elle implique, l’acquisition d’un savoir littéraire, d’un vocabulaire parfois, et qu’il existe une phase d’entretien qui évalue la capacité à dialoguer de l’élève, à entrer dans une conversation, à partir d’un texte littéraire. Pétitions L’outrecuidance consiste ici à rayer d’un simple trait de plume dogmatique plus de deux millénaires d’histoire de la pensée, au nom d’un obscurantisme devenu officiel qui se drape des atours de la modernité.       que cette réforme est également remise en cause dans les cantons francophones de la Confédération Helvétique. Militant pour des innovations d’inspiration savante, un tel programme, tout en proclamant que c’est la personne de l’élève qui est au centre de la démarche d’enseignement, vise d’abord à convertir les enseignants à une nouvelle configuration de savoirs trop spécialisés, émanant d’un cercle étroit de chercheurs. Mais alors que dire de cet exercice issu de la rhétorique du 19ème siècle, le sujet d’invention, qui formait les élèves au souci du bien écrire, selon des codes prescriptifs et " fossilisants " que les écrivains de la seconde moitié du siècle ont fait exploser – sujet d’invention sur lequel Proust ironisait et que cette même association de professeurs a contribué à ressusciter ? Je ne parle depuis aucune position idéologique, sans arrière-pensées. Il est à la fois un facteur d’intégration et d’émancipation. Redevenons un instant sérieux et cessons de faire croire à l’élève qu’il peut s’autofonder en se libérant de toutes contraintes, de tous repères, de tout ancrage symbolique – que ce dernier se fasse dans les structures de la langue, de l’histoire littéraire, ou de la pensée. à Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l'expression de mes salutations les plus distinguées. A ce jeu de dater l’origine des sujets de la future EAF, on se demande qui est le plus rétrograde ! Madame Guilbert, Vous êtes députée suppléante dans ma circonscription depuis l'entrée en fonction au gouvernement de Monsieur Cuvillier. Je m’estime indépendant(e) vis-à-vis des luttes partisanes et des positions institutionnelles ou idéologiques que d’aucuns cherchent à défendre. Monsieur le Ministre de l’Education Nationale Le texte littéraire reste un excellent instrument de démocratie culturelle. Les " réformateurs " poursuivent leur plaidoyer pour une adaptation de l’enseignement de la littérature à l’" air du temps ", en mentionnant les " avancées de la recherche universitaire " et les " progrès de la réflexion didactique ", censés " répondre aux besoins culturels d’un nouveau public scolaire ". On parle de " bachotage " ou de " psittacisme ", quand on fait semblant d’oublier qu’une liste de textes garantit, par les révisions qu’elle implique, l’acquisition d’un savoir littéraire, d’un vocabulaire parfois, et qu’il existe une phase d’entretien qui évalue la capacité à dialoguer de l’élève, à entrer dans une conversation, à partir d’un texte littéraire. Contributions, M. ou Mme X Communiqués Ainsi l’étude des avant-textes et autres brouillons d’auteurs, exigée par les nouvelles instructions officielles de Seconde, de même que la perspective socio-critique engagée sur la littérature, ou sa réduction à un discours effectué dans une situation de communication, répondent-elles à de nouveaux besoins culturels ou renforcent-elles la position de certains universitaires, à l’origine de ces nouveaux programmes, dans le champ de la critique ? Comme les " progrès " de la didactique du français ont rendu impossible la lecture de textes littéraires plus difficiles dans leur syntaxe, pense-t-on sérieusement que les " progrès " de la didactique de la littérature vont venir réparer ce que les premiers ont mutilé ? Il est à la fois un facteur d’intégration et d’émancipation. Je rappelle que c’est cette même idéologie qui, dans les années 70, avait accusé l’orthographe et la grammaire d’imposer leurs " normes fossilisées " à des enfants de la sorte étouffés. Enfin, je souscris avec enthousiasme à ce passage des nouveaux programmes de la Communauté française de Belgique (p. 12) : Mon seul souci est celui des élèves. Privée de liste de textes, cette épreuve ne pourra que favoriser les " héritiers " de la culture, ceux chez qui la littérature est un sujet courant le soir à table. Je clame mon indignation devant une abstraction renforcée de notre discipline, qui se révèle encore plus discriminante socialement : ce nouveau scientisme n’est pas démocratique, car il implique une distance encore plus grande du jeune lecteur par rapport aux textes, le mutilant de toutes les ressources de sa sensibilité, le privant d’accéder au sens par le biais de l’admiration et de l’identification. Je réclame, au nom des élèves, davantage de bon sens et de modestie scientifique. Mais alors que dire de cet exercice issu de la rhétorique du 19ème siècle, le sujet d’invention, qui formait les élèves au souci du bien écrire, selon des codes prescriptifs et " fossilisants " que les écrivains de la seconde moitié du siècle ont fait exploser – sujet d’invention sur lequel Proust ironisait et que cette même association de professeurs a contribué à ressusciter ? Diffusée chaque mois par voie électronique, la lettre d’information du ministère des Sports fait partie des principaux supports d’information et de communication externe du MS. Elle rend compte de l’actualité du Ministère et de son réseau et en relaient les actions, tout en informant sur les politiques publiques en matière de Sport. Les " réformateurs " poursuivent leur plaidoyer pour une adaptation de l’enseignement de la littérature à l’" air du temps ", en mentionnant les " avancées de la recherche universitaire " et les " progrès de la réflexion didactique ", censés " répondre aux besoins culturels d’un nouveau public scolaire ". Confiant dans le jugement d’un homme de gauche et de culture, je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respectueux dévouement. Je condamne le projet de la nouvelle épreuve anticipée de français en ce qu’il manifeste avec éclat une trop grande difficulté à opérer un tri adéquat parmi un éclatement des savoirs savants, et une incapacité encore plus grande à recomposer les éléments retenus dans une cohérence proprement scolaire. En vous remerciant de l'honneur que vous voudriez bien nous faire en nous faisant profiter de votre prestige, nous vous prions, Monsieur le Ministre, de croire à l'expression de notre très haute considération. Redevenons un instant sérieux et cessons de faire croire à l’élève qu’il peut s’autofonder en se libérant de toutes contraintes, de tous repères, de tout ancrage symbolique – que ce dernier se fasse dans les structures de la langue, de l’histoire littéraire, ou de la pensée. Je suis épouvanté(e) de constater que cette réforme, qui nous est imposée actuellement sans état d’âme, a été abandonnée au Québec en 1993, sous la pression de l’opinion publique, au profit d’un retour à un enseignement raisonnable de la grammaire fondamentale et de la littérature ; Dans le cadre de (son activité), elle (action). La note d’information n°17-24 de la DEPP consacré à PIRLS 2016. Journée de la laïcité. Professeur de lettres exerçant en (collège – lycée), j’ai décidé de vous écrire, car je crois au rôle crucial de notre discipline dans l’enseignement secondaire et en sa valeur. Les " réformateurs " de l’enseignement des lettres, pour exiger l’évolution de son enseignement, évoquent les progrès de la didactique. La méconnaissance ou le mépris de ces douloureuses réalités me paraît gravissime. M. Francis Mer. Notre (Entreprise ou Association) organise un séminaire de formation sur (thème du séminaire), à l'effet de (donnez les motivations, les objectifs ciblés par la tenue de ce séminaire, en introduisant le rapport avec les activités ministérielles du Ministre dont vous souhaitez la présence à ce séminaire). Monsieur le Ministre, L’élève n’a-t-il pas à être mis à l’abri de telles modes ou de savoirs trop spécialisés, conformément au " conservatisme " dont parle H. Arendt ? 3 Avenue Annakhil, Bloc C, Secteur 21, Hay Riad, Visitez Je n’ai pas d’autre intérêt que celui de défendre mes élèves, de leur donner un enseignement qui les élève. Expression du particulier (une œuvre, un auteur donnés) et de l’universel (un fonds de culture commun à travers des thèmes, des personnages, des mythes, des archétypes), il permet à la fois de s’intégrer à une culture et de s’en distancier par son caractère critique et novateur ". Leurs efforts, leur travail pouvaient être récompensés, mais aujourd’hui ces valeurs ont mauvaise presse. L’élève n’a-t-il pas à être mis à l’abri de telles modes ou de savoirs trop spécialisés, conformément au " conservatisme " dont parle H. Arendt ? Découvrez toutes les formules de politesse adaptées à vos courriers. Je n’ai pas d’autre intérêt que celui de défendre mes élèves, de leur donner un enseignement qui les élève. Vous pouvez télécharger ces textes au format .rtf : lettre_ministre1.rtf - lettre_ministre2.rtf L'obstétricienne en charge de cette réforme lance des rumeurs et fait mine de ne plus être la première de … M./Mme (Nom), membre de (l’institution organisatrice), m'a fait part de votre éventuelle disponibilité, et je suis très heureux d'avoir cette occasion de vous associer à nos travaux. C’est l’identité culturelle des jeunes de notre pays qui ne sortira pas indemne de ces incohérences, précisément lors d’une étape clé de la construction européenne. Je souhaite faire entendre ma voix face aux caricatures que se permet d’esquisser de nous une association qui refuse la magnifique dénomination de " professeurs de lettres " et se présente à la pointe du " progrès ". On attend une argumentation solide pour démontrer que cet exercice, considéré comme particulièrement formateur depuis longtemps par l’ensemble des enseignants, et spécialement prisé des élèves, soit devenu soudainement si coupable. Mon seul souci est celui des élèves. En contact quotidien avec les élèves, je refuse qu’ils paient lourdement le prix de l’éclatement de notre discipline, de la remise en cause hâtive et maladroite de son identité. Je m’oppose à un prétendu modernisme qui ne vise qu’à adapter l’élève à une sommaire " carte de compétences ", à laquelle devraient se plier les nouvelles épreuves du baccalauréat, quelles que soient les disciplines : savoir lire un texte, savoir repérer un indice, savoir confronter, savoir passer d’une focalisation à l’autre, etc. Ainsi l’étude des avant-textes et autres brouillons d’auteurs, exigée par les nouvelles instructions officielles de Seconde, de même que la perspective socio-critique engagée sur la littérature, ou sa réduction à un discours effectué dans une situation de communication, répondent-elles à de nouveaux besoins culturels ou renforcent-elles la position de certains universitaires, à l’origine de ces nouveaux programmes, dans le champ de la critique ? L’actuelle liste garantissait plus d’équité, pour les élèves défavorisés culturellement. Le commentaire composé subit le même procès : ringard, rigide, sclérosé ! Nous serions très heureux que vous acceptiez notre invitation pour rehausser, de votre présence, le retentissement de ce séminaire de formation sur lequel nous mettons beaucoup d'espoirs. Actions Je réclame, au nom des élèves, davantage de bon sens et de modestie scientifique. Je me tiens à l’écart des luttes partisanes et des positions institutionnelles ou idéologiques que d’aucuns cherchent à défendre. Mon seul souci est celui des élèves. Bien au contraire ! En réalité en la matière, sachons écouter Hannah Arendt : " Il me semble que le conservatisme, pris au sens de conservation, est l’essence même de l’éducation, qui a toujours pour tâche d’entourer et de protéger quelque chose – l’enfant contre le monde, le monde contre l’enfant, le nouveau contre l’ancien, l’ancien contre le nouveau. " Ce n’est pas un hasard si ce programme échoue gravement à définir les épreuves d’évaluation qui doivent le sanctionner. Adresses L’idéologie des " réformateurs " vilipende ensuite la dissertation, perçue comme un exercice " prisonnier de normes fossilisées ". Professeur du terrain, (enseignant dans un établissement difficile), j’ai autant compétence pour parler de l’enseignement de ma discipline que des responsables officiels d’association. Je pense que le prix à payer en est trop élevé : cette opération aboutit à complexifier une discipline scolaire qui devient ainsi vertigineusement mouvante, à compromettre dangereusement la formation des jeunes de notre pays, qui se dissout déjà jusqu’au vertige. Comme les " progrès " de la didactique du français ont rendu impossible la lecture de textes littéraires plus difficiles dans leur syntaxe, pense-t-on sérieusement que les " progrès " de la didactique de la littérature vont venir réparer ce que les premiers ont mutilé ? Lettre adressée à Monsieur le Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie Francis Mer au sujet du financement de l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan. Nous serions très heureux que vous acceptiez notre invitation pour rehausser, de votre présence, le retentissement de ce/cette (Type d’événement) pour (préciser au profit de qui et dans quel but).